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EQIOM La Rochelle réagit et apporte des précisions sur son activité

Ahmed Mansouri, Responsable d’exploitation de l’usine Eqiom a réagi à notre article intitulé « MAT-Ré une AG riche de contenu » paru dans Ré à la Hune N° 145, pour apporter de nombreuses précisions.
« Le site de La Rochelle est une unité de production de ciment par broyage de clincker et non une cimenterie, qui dispose d’un ou plusieurs fours de production de clincker et plusieurs broyeurs.
Près de 15 % de l’investissement global a été consacré à la mise en oeuvre des meilleures technologies disponibles en matière de production durable : conception d’un broyeur vertical pour réduire la consommation d’énergie de 33 %, récupération et traitement de l’eau par des dispositifs adaptés notamment avec des débourbeurs et déshuileurs, etc. Les rejets de ce broyeur se font par une cheminée, et non par les tours, après traitement dans un filtre à manche très performant. Le flux de 50 tonnes est une simple multiplication de la valeur limite réglementaire par le nombre d’heures annuel, cela permet une évaluation des impacts avec des scénarios majorants. Le niveau de rejet est très faible et la dernière mesure donnait un résultat inférieur à 1 mg/Nm3, ce qui réduit d’un facteur supérieur à 100 cette quantité indiquée comme devant rejoindre l’environnement. Ces poussières sont des poussières de ciment, couramment utilisé par tout un chacun.
Ces éléments d’information sur les chiffres des rejets ont d’ailleurs été partagés début octobre avec les parties prenantes locales au sein d’une réunion Dialogue. Par ailleurs les données mentionnées en fin de chapitre, hormis le distancier sont surprenantes et nous n’en connaissons pas l’origine.
Aucune installation industrielle ne fonctionne en continu sur un an et sans aucun arrêt. Ainsi, la capacité de production mentionnée est totalement erronée. De même, la consommation d’eau est une valeur maximale autorisée par l’ancien arrêté d’autorisation.
Enfin à la suite de l’obtention de l’autorisation d’exploiter en mai 2016, nous avons décidé de ne pas construire, pour le moment, compte tenu de la faiblesse du marché français de ventes de ciment, les deux silos supplémentaires pour lesquelles nous disposions d’un permis de construire et d’une autorisation d’exploiter.
Par ailleurs, nous ne comprenons pas dans votre article quels sont les « éléments en question donnant la chair de poule », ni même les « inévitables dommages collatéraux sur les zones marines proches mais aussi l’économie et bien sûr le bien-être des habitants », ou encore « entre données techniques et études aux résultats troublants ».
Nous souhaiterions également que vous puissiez préciser pourquoi « il ne mènerait pas à grand chose d’en reprendre le déroulement dans les détails », quels sont les faits qui vous amènent à conclure à une « sous-information des populations » et à la constatation de « coups bas pour ne pas dire tordus et pressions en tous genres », la nature des « documents administratifs obligatoires introuvables ».
Nous ne comprenons pas ces propos qui, tels qu’exprimés, nous apparaissent outrageants à l’égard de notre entreprise ; pour ne pas laisser perdurer cette situation préjudiciable, nous considérons qu’il vous appartient désormais de les clarifier dans les meilleurs délais ».
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