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D’une île à l’autre
Venus à la découverte de la filière salicole rétaise, la visite fut riche d’enseignements pour les sauniers de l’île d’Oléron.
Jeudi 6 octobre, dès 9 heures, les responsables de l’AEMA (association syndicale autorisée des étangs et marais de l’île de Ré) ont reçu, à Ars, une délégation de sauniers oléronais conduite par Pascal Massicot, président de la Communauté de Communes de l’île d’Oléron. L’AEMA, association syndicale de propriétaires a été fondée en 1973. C’est la seule structure professionnelle spécialisée dans la restauration ou la réhabilitation des marais salants. Elle a pour vocation d’entretenir l’ensemble des marais de l’île de Ré, en préservant l’environnement et en développant des activités dont fait partie la saliculture. Dès le début de la matinée, son président Jean-Bernard Ansoud et Pierrick François, directeur, sont intervenus pour présenter le déroulement de la journée dont l’un des temps forts a été la visite d’un marais en cours de rénovation à proximité du port de Loix.
Les responsables ont tenu un point presse sur les lieux (au marais des « Martineau ») en présence, notamment de Patrice Raffarin, premier vice-président de la CDC de l’île de Ré qui représentait Lionel Quillet. Le marais en question n’a pas produit de sel depuis un siècle. Il a été racheté par le conservatoire du littoral. L’exploitant, Jean-Michel David vient de signer un bail locatif. L’AEMA, après 9 mois de procédures réglementaires, a entrepris les travaux de réfection. C’est un marais de 68 carreaux, c’est-à-dire 68 aires saunantes et l’exploitant compte bien passer la barre des 50 tonnes pour la prochaine récolte de sel.
Pascal Massicot nous a confié : « on vient ici pour apprendre, nous avons la volonté d’aller plus loin »… Il existe, aujourd’hui sept sauniers sur Oléron alors qu’il y a la possibilité d’en installer au moins une quarantaine (notons qu’il y a, sur Ré, 95 sauniers en activité). Une journée bien remplie, les participants se sont félicités de la richesse de leur visite en affichant une ferme intention de poursuivre leur collaboration avec l’AEMA.
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