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Crédit immobilier et reprise : l’équation à résoudre
A l’heure de la reprise, le marché immobilier ne manque pas d’énergie. Mais qu’en est-il des banques, acteurs majeurs du secteur ? Analyse prudente d’un contexte compliqué.
Année exceptionnelle pour un marché immobilier installé dans une dynamique que rien ne semblait pouvoir arrêter, 2019 restera dans les annales pour le nombre de transactions (record) mais aussi pour l’endettement des ménages, avec près de dix points supplémentaires versus 2018.
Une crise sanitaire plus tard, une nouvelle donne pourrait venir contrarier la reprise attendue.
Une prudence déjà annoncée
Si le passage du Covid-19 joue un rôle indéniable dans la redistribution des cartes, n’oublions pas que certains signaux avaient déjà été envoyés. A la fin de l’année, le HSCP (Haut Conseil de Sécurité Financière) avait sonné l’alerte sur les conditions d’accès au crédit dans un contexte de taux d’intérêts historiquement bas, descendant en- dessous de la barre des 1% pour les meilleurs dossiers, à tel point que l’on en était venu à parler « d’argent négatif ».
Début 2020, estimant l’endettement des particuliers à un niveau dépassant les mille milliards d’euros, c’est cette fois la Banque de France qui interpellait les banques, leur recommandant (fermement) de revenir à plus de raison, notamment sur certains critères parfois oubliés dans cette euphorie financière : ne plus dépasser la durée d’emprunt de 25 ans et respecter les 33%, ligne rouge française en matière d’endettement.
Un nouveau contexte se mettait en place. S’agissant avant tout de sécuriser et non de pénaliser les acquéreurs, la prudence était déjà d’actualité.
Le Covid, invité indésirable
En Immobilier, comme ailleurs, la crise sanitaire est tombée comme un couperet et les professionnels de l’immobilier n’ont guère pu faire plus que finaliser, autant que faire se peut, les transactions déjà bien engagées, attendant les conditions de la reprise et le niveau de confiance des ménages.
Mais l’attraction exercée par la pierre ne s’est pas démentie pendant le confinement. Soit que les ménages ayant déjà entamé la réalisation de leur projet ne l’aient pas remis en cause, soit même que certains besoins nouveaux aient vu le jour. Sans oublier que, comme il est d’usage sur l’hexagone, les crises tendent toujours à conforter la pierre, valeur refuge sécurisant l’avenir. Les acquéreurs sont là mais des difficultés pourraient venir d’ailleurs.
Taux d’intérêts revus à la hausse
En mai, les candidats à l’acquisition ont-ils fait ce qui leur plaît ? Pas sûr. Car la réaction des établissements financiers face à la reprise n’est pas évidente. Secteur porteur, l’immobilier pourrait attendre un accompagnement de la reprise. Or les premiers signaux envoyés ne le confirment pas.
Alors que les taux auxquels elles se refinancent elles-mêmes sont restés stables, les banques ont relevé ceux de d’emprunt, les portant (selon l’Observatoire du Crédit Logement/ CSA) à 1,25% en moyenne et toutes durées confondues, contre 1,12% en novembre.
Des niveaux qui restent bas mais s’ajoutent au fait que les prix du marché n’amorcent aucune baisse.
Durcissement des conditions
Opérer une remontée des taux d’intérêts d’emprunt est un premier filtre, l’étude du dossier d’un emprunteur le second et il est aujourd’hui ardu de le franchir. Alignés sur les recommandations de la Banque de France, les établissements bancaires choisissent par les taux de rémunérer les risques pris face à des situations économiques incertaines. Mais elles durcissent également les conditions d’obtention, même en cas de bons dossiers. Et si depuis le début juin, les taux d’intérêt ont de nouveau très légèrement baissé, il faut plutôt voir dans ce qui n’est guère qu’un réajustement, la volonté de certaines banques de préserver leur compétitivité.
Restons lucides, les établissements financiers ne sont pas philanthropes et leur vocation à accompagner la reprise ne vaudra que dans une certaine mesure. Une extrême prudence est donc de rigueur même si l’on peut espérer un peu plus de générosité dans les prochains mois. De fait, tout dépendra de conditions plus globales, interpellant l’Economie et l’Emploi. Deux dossiers soulevant aujourd’hui de nombreuses questions.
Pauline Leriche Rouard
TENDANCES SOCIÉTALES
Immobilier : les corollaires de la crise du Covid
Outre les risques pour la santé, d’autres facteurs de vie ont été durement éprouvés par le confinement et des tendances déjà présentes s’affirment. Feu de paille ou lame de fond ? Tour d’horizon.
Situation sans précédent, les Français ont été pendant deux mois assignés à résidence. Attestation de sorties elles-mêmes restreintes au minimum, promenades dans un rayon de 1km autour du domicile, télétravail et enfants à la maison ont amené un déséquilibre plus ou moins bien vécu, tout cela dans le contexte anxiogène de la pandémie. Si le chômage partiel a certes protégé les Français de la déroute économique, certains écueils n’ont pu être évités, tandis que la crise faisait mûrir d’autres besoins. Des conséquences plus ou moins heureuses qui peuvent influer sur l’immobilier.
Chroniques de divorces annoncés
Cela n’a hélas rien d’étonnant. Deux mois passés dans des logements parfois trop petits, enfants coincés entre quatre murs et parents en télétravail ou inactifs n’ont pas toujours favorisé la vie de famille. Certains couples, peu habitués à une cohabitation 24h sur 24 se sont retrouvés face à eux-mêmes et pas toujours pour le meilleur. Résultat des divorces, surtout dans le cas de séparations déjà amorcées. Qui dit rupture dit déménagement et voilà qui fait évoluer la situation du logement selon divers scénarii. Généralement l’un ou l’autre des conjoints, a priori la femme, conserve la résidence principale pour l’équilibre des enfants et rachète si possible la part de son ex conjoint, celui-ci retrouvant ainsi des fonds pour acquérir lui-même un nouveau logement ou se mettre en location. Dans le cas où ni l’un ni l’autre ne peut acquérir la part manquante, le bien sera mis en vente, chacun s’en allant ensuite de son côté et selon ses possibilités. Jeu de ventes et d’acquisitions, un nombre exponentiel de divorces amène des biens supplémentaires sur le marché.
La résidence secondaire reprend des couleurs
Son aura s’était un peu ternie ces dernières années, du moins pour un certain profil de clientèle, les non propriétaires étant centrés sur l’acquisition de la résidence principale, achat premier et de raison quand le second relève de l’achat plaisir. Pour d’autres, week-end et vacances rimaient avec un nomadisme parfois lointain, largement conforté par l’existence de plateformes type AirBnb. Si ce dernier conservera ses adeptes, la première revient sur le devant de la scène. Par là aussi, le Covid-19 est passé. Confinés en appartements, les urbains rêvent de nouveau aux bénéfices d’un havre loin de la ville, où s’échapper le temps de quelques jours et de vacances en toute sécurité. Un petit morceau de paradis personnel qui pourrait en outre les abriter en cas d’autres pandémies.
Sur le marché immobilier, la demande s’intensifie donc alors que les prix n’ont, pour le moment du moins, pas bougé.
Le Covid-19, accélérateur de tendances ?
Si certains de ces rêves d’immobilier vert ne pourront pas se concrétiser, reste que l’envie de plus d’espace et surtout d’un extérieur ne saurait être passagère. D’autant que le télétravail pourrait bien entrer dans les moeurs de certains secteurs, ouvrant ainsi des perspectives différentes à tous ceux qui, avant le Covid s’interrogeaient déjà sur leur qualité de vie.
Si balcons et terrasses sont de nouveaux critères d’élection pour les acquéreurs citadins, d’autres pourraient purement et simplement revoir leurs priorités immobilières : un pied à terre, acheté ou loué en ville et une maison, plus grande et avec jardin ailleurs, plus loin tout en préservant une accessibilité facile à la ville. Une autre façon de concevoir la vie et l’immobilier. Alors effet de mode post Covid ou mouvement de fond ? Il est un peu tôt pour le dire. Ce qui est certain, c’est que les candidats au changement radical ont maintenant hâte de passer à l’acte et que d’autres, encore incertains, ont sans doute trouvé dans le contexte sanitaire des arguments de choix.
Une nouvelle donne qui pourrait bien à terme redéfinir les contours du marché immobilier.
Pauline Leriche Rouard
La Rochelle et l’Ile de Ré bien placées
A trois heures de TGV de la capitale, dotée d’un aéroport et avec l’océan pour horizon, La Rochelle voit augmenter encore son attractivité pour des candidats plus jeunes à une vie urbaine modérée garante d’une qualité de vie augmentée.
Depuis longtemps prisée, Ré la blanche n’est certes pas accessible à tout le monde. Mais le développement du télétravail pourrait inciter certains résidents secondaires à franchir le cap d’un habitat plus permanent. Quant à l’immobilier de prestige, il trouve sur cette terre préservée un débouché de choix, pour une clientèle qui ne verra guère son pouvoir d’achat impacté par la crise.
PUBLI-RÉDACTIONNEL
Sotheby’s et l’Ile de Ré, une merveilleuse rencontre
Installée depuis un an à Saint-Martin, nul autre lieu ne pouvait mieux aller à la prestigieuse enseigne que cette place de l’église au charme inaltérable, témoin de la richesse du patrimoine insulaire.
Leader mondial de l’Immobilier de charme et de prestige
Sotheby’s c’est un nom mythique, celui de la célèbre maison de ventes aux enchères fondée en 1744 à Londres, dont le réseau Sotheby’s International Realty est une émanation naturelle née dans les années 1970. Depuis, l’aura de cette marque synonyme d’expertise, de luxe et d’élégance n’a cessé de se déployer, faisant du réseau immobilier le leader mondial de l’Immobilier de charme et de prestige. Un statut qui lui vaut l’intérêt de vendeurs avisés et d’acquéreurs hautement qualifiés.
Savoir-faire et savoir-être
Si le premier est aujourd’hui un prérequis dans l’immobilier, qu’en est-il du second ? Au-delà de la technique et de la méthode servant l’efficacité, le savoir être est chose humaine. En matière d’immobilier, il s’agit d’écoute, de compréhension attentive, d’intégrité, de pertinence, de respect et de discrétion. Des valeurs ajoutées allant de soi pour l’équipe de l’agence La Rochelle Île de Ré Sotheby’s Int Realty.
Chaque projet est unique
Au coeur de toute transaction immobilière, il y a la rencontre de deux projets, celui d’un vendeur et celui d’un acquéreur. Des projets de vie touchant à l’intime et engageant l’avenir. L’accompagnement ne s’arrête donc pas ici à ce simple aspect transactionnel mais considère également la portée patrimoniale et financière de chacun.
En véritables chefs d’orchestre, Valérie, Lucille, Grégory et Jérémy, oeuvrent à toutes les étapes et avec la même constance au service de chaque projet. Pour l’agence Sotheby’s La Rochelle-Ile de Ré, chaque client est réellement unique.
En son fondateur Vincent Petit, l’Ile de Ré, territoire d’exception, a trouvé un ambassadeur, manifestant son respect et sa reconnaissance à travers un engagement associatif auprès de l’écurie Ile de Ré Galop et de la SNSM-Ile de Ré. Un soutien qui a le sens des valeurs partagées.
La Rochelle Île de Ré Sotheby’s Int Realty
33, rue de Sully (place de l’Eglise) à Saint-Martin
05 46 6 22 68
www.larochelleiledere-sothebysrealty.com
PUBLI-RÉDACTIONNEL
La Serre des Ouches : qualité, variété, conseil dans l’esprit île de Ré
Pépiniériste et horticulteur depuis plus de 50 ans, La Serre des Ouches propose sur un espace de 8000 m2 l’une
des plus grandes variétés d’arbres et plantes vivaces de la région, dont une bonne partie est produite sur place.
Une importante production sur place
La plupart des 150 variétés de plantes vivaces est produite sur place par Emilie, par bouturage, semi, division… Résultat : des plantes ayant grandi dans les conditions rétaises, résistantes, adaptées au climat de bord de mer et aux terrains de l’île de Ré. Chaque année, dès le mois de novembre, 5 à 10 nouvelles variétés viennent augmenter cette autoproduction qui sera commercialisée dès le printemps suivant.
Plus de dix variétés de Sauges sont ainsi proposées, de la Verbena Hastata White ou encore du Gypsophila flamingo, pour ne donner que quelques exemples.
Depuis plusieurs années, La Serre des Ouches n’utilise plus de produits phytosanitaires mais travaille avec des auxiliaires et du savon noir.
Pièce maîtresse et ornementale d’un jardin, seul fruitier persistant, l’olivier s’acclimate très bien au bord de mer. La Serre des Ouches offre une très belle sélection d’arbres fruitiers – agrumes, pommiers, poiriers – adaptés à nos hivers très doux, tout comme les palmiers…
Des pros du métier
Les conseils de plantation et jardinage dispensés par toute l’équipe, constituée de professionnels du métier, constituent une forte valeur ajoutée. La Serre des Ouches travaille en partenariat avec la plupart des paysagistes-jardiniers de l’île qui s’y approvisionnent, elle plante si besoin dans votre jardin les arbres qu’elle propose, mais n’assure pas de travaux, ni d’entretien de jardin.
Vous trouverez aussi à la Serre des Ouches les rayons de poteries en terre cuite Deroma et Goicoechea, d’arrosage automatisé pour gazon ou système de goutte à goutte pour les plantes à massif, de produits de traitement bio…
Accueil humain et personnalisé, gammes élargies, produits de qualité et prix très bien placés : La Serre des Ouches a tout pour vous séduire.
LA SERRE DES OUCHES
Route de La Flotte
La Noue
Sainte-Marie de Ré 05 46 30 21 11
www.laserredesouches.fr –
Ouvert du lundi au samedi de 10h à 18h30
Livraison gratuite sur l’île de Ré
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