Un deuxième « arbre pour le climat » est planté sur l’île de Ré
Après Saint-Martin, c’est au tour de la commune de Sainte-Marie.
Depuis l’Antiquité, planter un arbre était une pratique courante et populaire. C’était l’occasion, par exemple, de fêter l’arrivée du printemps. A l’époque de la Révolution Française, on a vu « pousser » des arbres de la Liberté sur l’ensemble du territoire national. Cette coutume est réapparue lors de la célébration du centenaire des lois Jules Ferry avec l’arbre de la laïcité au début des années 1980.
Aujourd’hui, c’est « l’arbre pour le climat » qui attire l’attention du citoyen, au moment de l’ouverture de la COP 21 (qui se tient à Paris du 30 novembre au 11 décembre). Une manière originale de sensibiliser la population à la lutte contre le changement climatique et de veiller à l’importance du combat pour la préservation de la biodiversité.
Un jour symbolique : La Sainte-Catherine
Le dicton populaire a été respecté. En effet, le mercredi 25 novembre, les Maritaises et les Maritais étaient invités à venir assister à la plantation d’un superbe tamaris rose dans la rue du clos. Le choix de l’arbre n’est pas innocent, c’est une essence locale.
Des associations naturalistes, comme Ré-Nature-Environnement ou la LPO étaient partie prenante de cette initiative. C’est d’ailleurs un membre de la LPO (Stéphane Maisonhaut) qui a pris la parole pour ouvrir la cérémonie. « On est très copains avec les plantes » a-t-il déclaré devant un groupe d’enfants très attentifs. Il les a invités à « mimer » la vie des arbres. Il a présenté des cerceaux de couleurs différentes pour expliquer ce dont avait besoin l’arbre pour se développer : le cerceau bleu représentait, l’eau, le rouge, les sels minéraux, le jaune, le soleil… Il a ensuite insisté sur le rôle des gaz, donné des explications sur la couche d’ozone et sur l’effet de serre.
Le point de rendez-vous était fixé place d’Antioche à 15 heures. En présence de Gisèle Vergnon, maire de la commune (Lionel Quillet, Président de la CDC, s’étant fait excuser, retenu au dernier moment par d’autres obligations), tout le monde s’est déplacé vers la rue du Clos où chaque enfant s’est empressé de saisir une pelle pour procéder à la plantation, sous les regards des adultes. Un exemple vivant pour inciter à la prise de conscience. Toutes les générations étaient représentées. Les participants se sont tous retrouvés devant un verre de jus de fruits pour clore la cérémonie.
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