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Des univers plus extraordinaires les uns que les autres !
Le printemps est signe de renouveau à la Galerie Glineur, qui présente, à Saint-Martin, les dernières réalisations de ses peintres fétiches ainsi qu’une talentueuse nouvelle venue
Dominique Barreau fait son grand retour à la galerie avec une étonnante série de grands formats travaillés tout en subtilité. Des tons très doux, des gris sombres ou lumineux, des bleus et des verts assourdis. Pour certaines toiles, une ambiance hivernale. Un univers proche de la nature et des éléments qui diffère de celui des mégapoles d’une certaine époque, mais toujours imprégné d’une séduisante élégance.
Née en Lituanie, Ruta Jusionyte, dessinatrice, peintre et sculptrice est issue d’une lignée d’artistes reconnus. La galerie présente ici, pour la première fois, des sculptures très représentatives de son art. Ruta Jusionyte puise le matériau de son oeuvre dans l’imaginaire des contes des pays baltes et sculpte avec puissance des êtres de terre ou de bronze. Les personnages, d’une taille inférieure aux humains pour les plus grands, chevauchent des pégases ou des pangolins, possèdent deux têtes ou se transforment en centaure, en minotaure ou en elephant- man. A côté de ces créatures hybrides, Ruta Jusionyte donne naissance à de petites créatures fragiles aux corps nus, ressemblant à des elfes. Le geste est dans le mouvement, tout ce petit peuple attachant est plein de vie, mais le regard inquiet regarde un lointain douloureux. On ressent de l’angoisse probablement liée au vécu de l’artiste dans son pays d’origine. Mais on rencontre aussi des couples enlacés, de grands lapins dont l’un étreint une femme. La relation à l’autre n’est pas que douleur, elle peut être douceur et plaisir, comme l’exprime ici le lapin.
On découvre dans la galerie, un autre univers extraordinaire avec les tableaux de Francisco Sepulveda et en particulier un nouveau grand format « Amènes-moi là où tu voudras », qui à lui seul représente bien le monde unique et fantasmagorique de l’artiste chilien. A chaque tableau, Francisco Sepulveda s’affranchit du réel ; ses personnages se promènent dans un monde où tout est possible, constitué à la fois d’espaces sobres, parfois sombres, se heurtant à d’éclatants ocres chauds. Il y règne une atmosphère étrange qui rappelle à la fois les racines sud-américaines de l’artiste et une influence africaine.
Et toujours les piliers de la galerie
Parmi ceux que l’on suit régulièrement à la galerie, le lumineux Gordon Hopkins propose des toiles inédites. Lui aussi, apporte un air nouveau, presque malgré lui. La technique de Gordon Hopkins se décline en superpositions de couches de couleurs à l’huile sèche en bâton donnant de la profondeur à son travail. Il a dû changer de fournisseur pour ses bâtons d’huile sèche qui sont légèrement différents des précédents. Sa palette en est légèrement modifiée, en particulier dans les bleus et les verts ainsi qu’un rouge profond qu’on ne lui connaissait pas précédemment. Fort heureusement le superbe jaune de ses citrons est toujours là, envahissant les toiles de ce printemps et la force de ses couleurs vitaminées reste intacte.
La grande Béatrice Terra est présente avec une série de nouveaux portraits issus de sa sensibilité et de son humour, car elle travaille sans modèle. L’homme reste son sujet de prédilection. Un regard, une expression suffisent pour donner vie aux sujets qu’elle peint et exprimer toute la tendresse qu’elle éprouve pour eux. Elle s’est particulièrement attachée au mouvement dans cette nouvelle série. Les assemblages poétiques et insolites de Yannis Lagresle, le puissant et sensuel bestiaire de Pouchain, les sculptures sur tiges de Monica Mariniello, les petits formats intimistes et plein de douceur de Marine Ho et la poésie de Marine de Soos sont absolument à découvrir pour ceux qui ne connaissent pas. Des artistes ayant des choses à dire et à communiquer, cela reste un plaisir que l’on ne peut nous enlever !
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