- Économie
- Terroir/Merroir
- Métiers du terroir
Des pommes, des poires et des scoubidous…non une arboricultrice !
Originaire de Dordogne, Cécile Bernard est installée en tant qu’arboricultrice depuis 2012 sur l’île de Ré. Elle est associée à son compagnon Harald Lesaigle sur l’exploitation agricole des Vergers de Sainte Marie. Nous l’avons rencontrée pour en savoir plus sur ce métier passion
Au tout début… une rencontre
Lors d’une formation à Saintes pour obtenir le BPREA (Brevet Professionnel de Reprise d’Exploitations Agricoles) Cécile Bernard, alors employée chez Jean-Marie Viollet (« Les Fleurs de Salières » au Bois Plage, NDLR), rencontre son compagnon Harald Lesaigle, maraîcher sur l’île qui détient 50% des parts de l’exploitation agricole de Georges Collet à La Noue. Cette rencontre amoureuse est également le départ d’une vie professionnelle à quatre mains, puisqu’elle décide de s’engager au côté d’Harald en rachetant l’autre moitié de l’exploitation Collet. Depuis, Cécile ne s’occupe que des vergers. Son projet initial était d’être horticultrice comme son papa et c’est donc par hasard qu’elle a attrapé le virus et est devenue arboricultrice. Et il s’avère que travailler en couple n’est pas facile tous les jours, c’est pourquoi Cécile et Harald ont chacun leur terrain de jeu.
Un travail dix mois sur douze
« Au sein de l’exploitation, je gère tout ce qui concerne les vergers, depuis la taille, le traitement, l’entretien des sols… on appelle ça la conduite des vergers. » Aujourd’hui, l’exploitation regroupe en arboriculture environ 1,5 hectare des parcelles disséminées sur les communes de Rivedoux, où l’on trouve des pommes et des poires et la Flotte. Dans la zone irriguée avec les eaux de la station d’épuration et ici ce sont des pêchers, des pruniers et toujours des pommiers et poiriers. Sur l’ensemble des Vergers de Sainte-Marie, les arbres fruitiers représentent 20% de l’activité. En saison, Cécile aide également à la récolte en maraîchage. « Nous travaillons avec le minimum du minimum de produits qui ne sont pas bio, en respectant la nature. Et l’essentiel de mes fruits est constitué de vieilles variétés qui s’échelonnent de juillet à fin août, ce qui correspond à une forte demande estivale. »
Une production qui passe par la vente directe et une relation de proximité
Cécile vend le « fruit » de sa récolte comme l’ensemble des légumes proposés par les Vergers de Sainte Marie via les marchés locaux de la Flotte, du Bois Plage, des Portes et d’Ars ainsi qu’à la boutique située à Sainte Marie. Et ce, deux fois par semaine : les mardi et vendredi, dix mois sur douze.
« Ce qui me plaît dans ce métier c’est le plaisir de mettre mes jolis fruits dans les caisses, ils sont beaux, ils sont bons. Nous les cueillons mûrs la veille de leur mise en vente, ils ne passent pas par des frigos. C’est le résultat concret d’un travail intense, qui va donner du plaisir aux gens. Nous sommes connus pour la qualité de nos produits, c’est ce qui me fait avancer tous les jours. »
Les Vergers de Sainte Marie – 53 Route du Bois 17740 Sainte Marie de Ré sur les marchés de l’île d’avril à novembre – et à la boutique les mardis et vendredis de 16h à 18h
Lire aussi
-
Économie
« Une saison atypique et olympique »
Ré à la Hune s’est entretenu avec le président de Charentes-Tourisme quant au bilan de la saison 2024 et aux enjeux auxquels la filière touristique doit répondre.
-
Économie
La saison en Charente-Maritime et sur l’île de Ré
Charentes-Tourisme et Destination Île de Ré ont communiqué à Ré à la Hune leur premier bilan de saison 2024, des vacances de Pâques aux vacances de la Toussaint.
-
Économie
Rester positif malgré la déception
Car c’est le terme plusieurs fois entendu : si elle n’est pas loupée, la saison 2024 n’a pas tenu ses promesses
Je souhaite réagir à cet article