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Dépire : les écoles rétaises découvrent le ping-pong
Philippe Bouju est à l’initiative du projet Dépire, ou Développement du Ping-pong sur l’île de Ré, qu’il a créé en 2019 afin de faire découvrir l’activité au sein des écoles.
Son association ayant commencé au début de la crise sanitaire, pas facile de se lancer pour le vice-président du Club Pongiste Nieulais, mais le Ré Tennis Table l’a fortement aidé à développer son projet. L’idée est de faire découvrir le ping-pong, exclusivement sur l’île de Ré, dans les écoles, mais aussi lors de manifestations sportives ou festives.
D’une idée à un projet concret
Philippe Bouju, amateur de ping- pong engagé dans de nombreux clubs et association, travaillait à la cuisine centrale du Bois-Plage-en-Ré : « J’ai vu dans l’école deux tables de ping-pong qui ne servaient à rien, et lorsque j’ai demandé à la directrice ce qu’elle en faisait, elle m’a dit qu’elle n’en avait jusqu’ici pas eu l’utilité …». Ni une ni deux, Philippe qui pratique la discipline depuis 50 ans a l’idée de développer l’activité dans les écoles. Il demande alors au Comité départemental de tennis de table de Charente-Maritime s’il est prêt à le suivre. La réponse étant favorable, il crée le Dépire.
Le siège social se trouve à Ars-en-Ré, dans les locaux du Ré tennis de table avec qui le Dépire a signé une convention tripartite en plus du Comité départemental et du Club pongiste de Nieul-sur- Mer : « Sans eux le Dépire n’exiterait pas, c’est grâce à eux que nous pouvons mener toutes nos actions », souligne Philippe.
Après des débuts compliqués, un beau succès
Depuis 2019, malgré le contexte sanitaire, le Dépire a proposé ses services dans quatre écoles rétaises, celles de Sainte-Marie, Ars-en-Ré, Saint-Clément et le Bois-Plage. Cette discipline est organisée pendant six semaines sur le temps scolaire, comme tout autre sport pratiqué à l’école, pendant les cours d’édu- cation physique et sportive. « Ça a été très compliqué de réussir à monter ce dossier auprès de l’Éducation Nationale, car elle a de fortes exigences. Il faut bien évidemment une personne possédant le BPJEPS pour pouvoir intervenir, et c’est là où se situe la difficulté car il faut bien évidemment rémunérer ces profes- sionnels. Pour une association qui débutait comme nous ce n’était pas forcément évident. Il a donc fallu trouver des soutiens financiers, la plupart du temps ce sont les écoles ou les mairies qui les rémunèrent», nous explique Philippe.
Une autre contrainte rencontrée a été celle des cycles qui pouvaient bénéficier de cette activité, Philippe s’est battu pour que le maximum d’élèves puissent en profiter, c’est maintenant le cas pour les CE2, CM1, CM2 et 6ème. « Il fallait que nous nous fassions aider dès le début et surtout que l’on nous fasse confiance pour que le projet prenne, c’est ce qui s’est passé puisque le Comité à mis notre disposition un entraîneur gratuitement pour faire découvrir la discipline à l’école du Bois-Plage, c’est comme cela que nous nous sommes lancés », nous dit Philippe.
Avec le retour d’un contexte sanitaire plus favorable, l’association a déjà de nombreuses demandes pour des cycles au sein d’autres écoles rétaises dont Rivedoux et La Flotte, mais aussi dans des écoles où elle est déjà intervenue. D’autres actions pour faire découvrir la discipline sont prévues, notamment lors des fêtes de fin d’année des écoles ou lors de manifestations sportives qui auront lieu sur l’île…
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