- Commerce
- Économie
- Ils bougent
- Initiative
Delile, une marque locale et qui a de l’esprit !
Graphiste mordu d’esprit surfwear et de musique rock, Martin met sa culture au service d’un label local de vêtements. Avec Agnès, sa compagne, ils ont lancé une mode alternative et surtout « made in Ré ». Petites séries et sérigraphies décalées font déjà carton plein !
Enfiler un tee-shirt Delile c’est un peu comme prendre une première gorgée de bière un soir d’été, ça désaltère et ça se partage ! Pourquoi ? Parce que la marque de Martin Masmontet a grandi sous influence rétaise, comme lui d’ailleurs : « Mes parents habitaient sur l’île. Ce morceau de terre, ces gens, leurs petites anecdotes, ça fait aussi partie de mon histoire depuis que j’ai 12 ans. Ado, j’ai très vite pris racine sur l’île. Avec ma bande de potes, on avait nos spots pour surfer. »
De l’île et fier de l’être
« L’identité graphique que j’ai apporté à Delile retrace cet état d’esprit insulaire auquel j’ai ajouté ma touche personnelle. La famille, les amis, la plage, cette relation étroite avec la mer, la liberté, le plaisir de partager un café, une vague, de parler tatouage ou concert, il était évident que tout ça devait faire partie de l’aventure parce que c’est aussi ce qui nous rassemble moi et mes copains ». Sur leur teeshirts, Martin et Agnès ne voulaient pas projeter l’image d’une île traditionnelle mais plutôt planter le décor d’une vision avant tout personnelle.
Delile, mini laboratoire local
« Avec Agnès on savait comment on voulait écrire l’histoire de Delile ; celle d’une marque portée par les valeurs de l’île plus que par l’idée de faire de l’argent. Pour nous c’est le moyen d’apporter aux locaux, aux gens de passage, aux amis, une perception décalée, différente, des choses ». Le trip de Martin ? Discuter avec les anciens, prendre des notes, rencontrer les entreprises locales comme le Phare des Baleines ou Résurschool pour qui Delile a crée des séries de tee-shirts inédits. Agnès se charge de la commercialisation ; Martin, lui, touche aussi à la photo pour travailler des identités graphiques qui collent aux évènements rétais. Chaque créa est donc une nouvelle page blanche où il véhicule une autre idée de l’île de Ré. « C’est cette liberté là qui nous différencie des autres marques textiles locales. »
« Delile Cie insulaire – Vos gueules les mouettes », « D’Ars & Fier – Casserons Motorcycle Club », « Bons baisers Delile », « Diamond head – Phare des Baleines »… chaque expression nous entraîne dans des aventures 100% locales et toujours un peu rockn’roll !
Martin Masmontet, graphiste alternatif
Martin a taquiné le tee-shirt très tôt en décrochant son premier job chez DDP. Il monte ensuite sa propre boîte en créant le studio de design graphique Antichambre reconnu à La Rochelle et notamment dans le milieu culturel et artistique. Quelques années plus tard, il traversera la Manche pour intégrer en tant que directeur créatif l’agence TBSCG spécialisée en publicité, design, graphisme et film. Redevenu graphiste free lance, il crée avec sa compagne en 2015 la marque Delile, des vêtements qui ont de la personnalité, du style, et qui monte, qui monte !
Lire aussi
-
Économie
« Une saison atypique et olympique »
Ré à la Hune s’est entretenu avec le président de Charentes-Tourisme quant au bilan de la saison 2024 et aux enjeux auxquels la filière touristique doit répondre.
-
Économie
La saison en Charente-Maritime et sur l’île de Ré
Charentes-Tourisme et Destination Île de Ré ont communiqué à Ré à la Hune leur premier bilan de saison 2024, des vacances de Pâques aux vacances de la Toussaint.
-
Économie
Rester positif malgré la déception
Car c’est le terme plusieurs fois entendu : si elle n’est pas loupée, la saison 2024 n’a pas tenu ses promesses
Je souhaite réagir à cet article