Une délégation de service public pour le camping de Sainte-Marie
Quel avenir pour le camping municipal de Sainte-Marie ? C’est la question que les élus de Sainte-Marie ont pu se poser à l’aube de la nouvelle saison touristique, à la suite du souhait des gérants salariés par la commune d’arrêter leur activité. Dans le même temps, le gérant libre du snack du camping faisait aussi part de son intention de se retirer.
Jusqu’à maintenant la commune assurait les salaires des gérants, ceux des personnels saisonniers, les frais d’entretien, les travaux de structures etc… sans oublier le coût des interventions répétées des employés des services techniques de la citée, seul le snack était en gérance libre. Avant la nouvelle saison des frais de remise à niveau des installations sont à prévoir, les sanitaires, les cuisines du snack, les aménagements des emplacements (prises électriques, points d’eau et végétation). En fin de compte, pour une activité qui reste commerciale, le sentiment est que la commune supporte des frais et divers contraintes sans avoir vraiment la maîtrise des recettes.
Gestion municipale ou gestion privée ?
Dès lors, la vacance de la gestion conduit la municipalité à devoir décider de l’avenir du camping, et à réfléchir au préalable aux hypothèses de gestion : reconduire le même système, ou évoluer vers l’alternative d’une DSP. Une commission « camping » présidée par Éric Dron et composée d’élus de la majorité et de l’opposition est donc mise en place et commence un travail d’équipe passant en revue tous les points essentiels ; comptabilité, administration, juridique, investissements et aspect commercial. Les compétences des uns et des autres rendent ce travail efficace et constructif. Le but recherché est la simplification de la gestion du camping pour la commune et c’est donc assez naturellement que la commission s’oriente unanimement vers une gestion libre des activités camping et snack, et comme les lieux sont propriétés de la commune il s’agira donc d’une Délégation de Service Public (DSP). Ainsi, après mise aux normes, la commune économisera les salaires des gérants et des saisonniers et la charge de travail incombant aux services techniques. La nouvelle gestion, responsable de son chiffre d’affaire et de ses frais, faisant son affaire des salaires du personnel, des travaux d’embellissement, de nettoyage, l’entretien des végétaux et des lieux, etc. et en contrepartie paiera un loyer annuel à la commune. Le bénéfice pour la commune sera donc de pérenniser le site et l’activité tout en conservant le patrimoine communal.
Un camping accessible à tous
Le conseil municipal émet quelques volontés, le futur gérant devra conserver l’aspect traditionnel, familial et naturel actuel du camping, exit les mobil homes. De même les prix ne devant pas exploser seront encadrés et contrôlés. Le camping restera accessible à tous. Lors du dernier conseil municipal c’est donc sans surprise que la décision fut prise à l’unanimité d’autoriser une DSP et les insertions dans les journaux d’annonces légales. Le mois de février devrait voir l’aboutissement de cette procédure pour une prise en charge par le bénéficiaire dès le début mars, l’autorisant à préparer la saison et faire face aux premières arrivées printanières.
Lire aussi
-
Économie
« Une saison atypique et olympique »
Ré à la Hune s’est entretenu avec le président de Charentes-Tourisme quant au bilan de la saison 2024 et aux enjeux auxquels la filière touristique doit répondre.
-
Économie
La saison en Charente-Maritime et sur l’île de Ré
Charentes-Tourisme et Destination Île de Ré ont communiqué à Ré à la Hune leur premier bilan de saison 2024, des vacances de Pâques aux vacances de la Toussaint.
-
Économie
Rester positif malgré la déception
Car c’est le terme plusieurs fois entendu : si elle n’est pas loupée, la saison 2024 n’a pas tenu ses promesses
Je souhaite réagir à cet article