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« De Ré Gallery » sur Melrose Avenue
Avant d’être mutée à Laleu, Isabelle, la maman de Marine Tanguy, enseignante, n’envisageait pas d’habiter dans l’île de Ré où pourtant toute sa famille réside. C’est pourquoi jusqu’au CM1 Marine fera une partie de son primaire à Courçon d’Aunis avant de rejoindre l’école de Sainte-Marie-de-Ré. Collégienne aux Salières à Saint- Martin, elle intégrera ensuite le lycée Saint-Exupéry en filière Lettres.
Une soif d’apprendre
Très bonne en français, Marine envisage de devenir journaliste. Mais après deux années de prépa Lettres à Camille Guérin à Poitiers, Marine ne ses sent pas à l’aise dans cette voie et décide de partir en tant que fille au pair en Angleterre pour y parfaire son anglais.
Elle a alors la chance de tomber dans une famille de quatre enfants et dans laquelle le français est un peu la seconde langue. Elle s’occupe donc des enfants, mais en parallèle elle exerce tout un tas de petits jobs et rédige des piges pour différents médias britanniques : le Times, le Daily Mail et la BBC où elle possède même un bureau.
Après l’anglais, Marine souhaite apprendre l’espagnol, et pour cela, elle décide de s’installer à Barcelone. Mais la Catalogne n’est pas vraiment l’Espagne ! Alors, au bout de trois mois, Marine est de retour à Londres avec cette fois la ferme intention d’acquérir un diplôme reconnu internationalement. D’abord prise à Warwick, elle présente et réussit le concours d’entrée à Cambridge où elle passera deux années et en juin 2013, sortira diplômée en histoire de l’art.
De Londres à Los Angeles via Miami
Pour aider sa maman Isabelle à financer ses chères études, Marine travaille pour une galerie londonienne, The Outsiders, dont elle finira par prendre la direction. Cela l’amène à courir les galeries tant en Europe qu’Outre-Atlantique, faisant ainsi de multiples rencontres qui par la suite, aidé en cela par un bon relationnel, lui ouvriront de très nombreuses portes. Mais c’est aux Outsiders, lors d’un vernissage qu’elle fit la rencontre de Steph Sebbag, un collectionneur passionné, également fondateur et président de BPG (Big Picture Group), une agence de publicité forte de nombreuses récompenses à Los Angeles.
De nouveau réunis pour la foire Art Basel de Miami (foire internationale réputée pour l’art contemporain), l’idée commune de créer une nouvelle galerie à Los Angeles est née. « Quand elle nous a informé de sa décision de quitter Londres pour Los Angeles en janvier dernier, non seulement nous avons été très surpris, mais surtout quelque peu désarmés compte tenu de l’éloignement et malgré tout inquiets pour elle quant à l’avenir. Mais bouger sans cesse, faire vite, c’est tout à fait révélateur de son caractère » précise Isabelle Tanguy.
Vernissage très hollywoodien pour la « De Ré Gallery »
Tout est allé très vite, à peine trois mois ont suffi pour monter l’affaire. Quant à donner le nom de « De Re » à la galerie, c’est bien évidemment en référence à son île d’origine, mais également une sorte de clin d’oeil à sa grand-mère qu’elle adore et qu’elle appelle ainsi que sa maman tous les matins au téléphone.
Située au coeur du West Hollywood artistique et du Design District sur 8920 Melrose Avenue, la galerie offre un immense espace d’exposition à deux pas du Pacific Design Center avec pour objectif ambitieux de devenir à Los Angeles le lieu d’impulsion, où l’art contemporain européen et américain s’entrelace, et où de jeunes prodiges se mêlent à des artistes majeurs.
En présence de ses fondateurs, Marine Tanguy et Steph Sebbag, et de celle de huit de ses artistes (Alison Bignon, Sophie Dickens, Victor Gingembre, Stephanie Hirsch, Caroline d’Andlau Hombourg, Cyrus Mahboubian, Margherita Marzotto et Mike Sagato), la De Ré Gallery a ouvert ses portes jeudi 15 mai dernier à l’occasion d’un vernissage très hollywoodien, avec parmi les invités, outre les nombreux mannequins et artistes, la star Demi Moore.
La représentante des Maîtres d’hier et de ceux de demain
Dans la galerie, les oeuvres de ces artistes du XXIe siècle y sont exposées aux côtés de celles de grands Maîtres tels Salvador Dali, Andy Warhol, Tom Wesselmann, Fernando Botero, Banksy et de nombreux autres.
En qualité de directrice, Marine Tanguy explique que la mission de la galerie est de valoriser « le sens d’une continuité artistique », en créant un dialogue vivant entre ces maîtres du passé et les contemporains. « Avec cette galerie, nous avons le privilège d’assister à la naissance d’un lieu d’impulsion du monde de l’art de demain », surenchérit Marianne Le Morvan, directrice des Archives Berthe Weill et spécialiste de l’art moderne et contemporain.
Pour plus d’informations, appeler le : +33 1 310 205 7959
ou rendez-vous sur le site : www.deregallery.com
ou suivre De Re Gallery sur Facebook et Instagram.
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