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Coup de coeur pour… Le tadorne de Belon a atterri sur nos marais
Son nom (quoiqu’en disent certains bretons) est dédié à Pierre Belon, zoologiste français du XVIème siècle. Avec son bec rouge et son collier roux ce palmipède occupe une place intermédiaire entre le canard et l’oie car il possède des caractéristiques empruntées aux deux espèces. Longtemps chassé pour ses plumes, il n’est plus guère menacé de nos jours. Il se distribue sur un vaste territoire côtier allant du nord de l’Écosse au pourtour méditerranéen et jusqu’en Chine. Vivant dans les zones humides, il se nourrit de petits mollusques et de crustacés des marais. Le tadorne est réputé très fidèle à son ou sa partenaire. D’une année sur l’autre la femelle se déplace jusqu’à sa zone de nidification ou zone de nourrissage dans les zones humides. C’est pourquoi de nouveaux individus sur les marais ont été observés depuis début mars bien que nombre d’entre eux hivernent dans le Fier d’Ars ou les terres (entre 1500 et 2000 individus selon Hervé Rocques de la LPO des Portes, ce qui fait de l’île de Ré le plus gros territoire d’hivernage de l’espèce). Le retour du Tadorne ne fait donc pas le printemps, mais cela y ressemble fort !
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