- Enfants et jeunes
- Social
- Île de Ré Espérance
Des contacts, des projets et pas assez de moyens

L’Assemblée générale de l’association île de Ré-Espérance s’est tenue le 25 avril avec comme toujours beaucoup de projets mais pas assez de moyens financiers pour les réaliser.
L’association île de Ré-Espérance, dont la zone d’action s’est élargie l’an passé à toutes les communes de l’île, organise, comme on s’en souvient, des échanges entre nos jeunes Rétais et des Australiens du même âge, dans le cadre d’un jumelage avec un comté, le Shire of Esperance. Bernadette Mathieu a rappelé lors de la lecture du rapport d’activités que ces échanges sont plus particulièrement encadrés par Mme Longeville, principale du collège des Salières et par Mme Fournier, professeur d’anglais dans le même établissement. Deux adolescents, May Hay-Weber et Paul Dommanget ont passé le mois de juillet dernier en Australie. À leur retour, les deux jeunes gens ont raconté leur séjour et les découvertes qu’ils avaient pu faire, lors d’une matinée australienne à la mairie de Saint-Martin, le 22 novembre. Réaliser un tel voyage à 15 ans est pratiquement inespéré et les deux adolescents sont conscients d’être privilégiés. Ils ont non seulement fait des progrès en anglais, mais après ce long voyage seuls ils sont revenus plus matures. Patrice Déchelette, maire de Saint-Martin et président de l’association, regrette que les voyages pour cette partie de l’Australie soient aussi coûteux car ils sont bénéfiques aux enfants qui découvrent des modes de vie et d’enseignement différents.
Bernadette Mathieu, secrétaire de l’association détailla les projets 2015-2016. Deux collégiens australiens, Julian Davies et Harriet Kirchner, seront reçus au mois d’août dans l’île de Ré, puis pour la troisième fois, du 30 septembre au 5 octobre, des étudiants d’Espérance Senior High School séjourneront dans des familles rétaises et seront accueillis au Collège des Salières. Un programme a été élaboré en concertation avec toutes les parties concernées. Une journée sera consacrée, en mai ou juin, en partenariat avec le collège à l’étude de l’Australie et des générations perdues. En octobre une soirée sera organisée avec les familles rétaises accueillant des Australiens. À la fin de l’année, une animation sera proposée dans une des communes de l’île visant à faire découvrir, le comté d’Esperance, territoire jumelé avec l’île depuis 1988. La visite d’une délégation rétaise à Esperance est prévue depuis des mois. Les Australiens sont déjà venus dans l’île à plusieurs reprises, mais aucune délégation rétaise ne s’est encore rendue sur place, pourtant, elle permettrait de resserrer les liens. Le plus gros problème reste le coût du voyage qui frise les 3 000€ par personne et reste à la charge de chacun. Côté fonctionnement, Anne Marie Roy de trésorière devrait devenir trésorière adjointe et Fabrice Bouet, trésorier.
L’association aimerait pouvoir envoyer une dizaine d’enfants chaque année. Elle n’en a pas les moyens financiers. Le bénéfice que retirent les enfants de ces voyages, l’ouverture et la maturité que cela leur apporte sont tels qu’il serait véritablement intéressant de trouver une subvention.
Lire aussi
-
Social
Navettes RespiRé : c’est reparti, avec des nouveautés !
Depuis leur première expérimentation en 2012, leur mise en place faisant suite au déplafonnement de l’écotaxe visant à maintenir le tarif de péage du pont, les navettes ont fait bien du chemin. Entièrement gratuites, 100 % « propres* », elles évoluent au fil des saisons et des besoins.
-
Social
Ré-Clé-Ré, persévérance et pragmatisme
« Cheville ouvrière de l’Île de Ré » (selon les propos de Lionel Quillet), Ré-Clé-Ré a tenu son Assemblée Générale le 28 mars.
-
Social
RÊVolutionner l’enfance avec l’association Le Bocal
L’association Le Bocal organise un cycle de réflexion et de mobilisation collective autour de la place de l’enfant dans notre société, intitulé « RÊVolutionner l’enfance ». Ce festival se déroule à partir du 12 avril et jusqu’à début juin. Plusieurs évènements sont organisés sur l’ensemble de l’île, pour nous questionner ensemble sur ce sujet essentiel.
Je souhaite réagir à cet article