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Comment se comporte le marché immobilier rétais ?
Ré à la Hune a interrogé plusieurs professionnels de l’immobilier rétais, afin de savoir comment ils traversent cette crise sanitaire et perçoivent le futur.
L’Immobilier rétais restera porteur pour Sotheby’s Ile de Ré
L’Immobilier, autre secteur économique d’importance soumis à la saisonnalité sur notre territoire parviendra-t-il à tirer son épingle du jeu en 2020 ? Vincent Petit n’en doute guère. Une confiance solidement argumentée par le Directeur général des agences La Rochelle et Ile de Ré Sotheby’s Realty.
Le affaires en cours gérées
Les acquisitions sous compromis de vente ont pu être menées terme et sans annulation. Procurations sécurisées et plus récemment validation par décret de la signature électronique pour les actes authentiques de vente ont permis l’aboutissement des transactions et « c’est une bonne nouvelle », se réjouit Vincent Petit, reconnaissant par ailleurs que le mois de mars a été un peu compliqué. « Des notaires aux banques en passant par les assurances, l’organisation a été quelque peu laborieuse le temps de la mise en place. Mais il y avait une réelle volonté de toutes les parties en présence. « Donc il a fallu travailler plus mais nous y sommes arrivés » précise-t-il.
Quelles perspectives pour 2020 ?
Malgré les circonstances, Vincent Petit reste optimiste pour 2020 et même 2021. Evoquant l’incontestable attractivité du territoire, le professionnel constate une « demande réelle qui pourrait même être optimisée ». Il faut dire que le positionnement de l’enseigne Sotheby’s n’est pas étrangère à cela. Centrée sur l’immobilier de charme et de prestige, la marque bénéficie d’une clientèle déterminée qui sera certainement moins impactée par la crise actuelle. Au contraire, elle « se recentre sur les besoins essentiels » précise Vincent. Et parmi eux, la qualité de vie est un élément majeur.
Régulation éventuelle
S’il n’est pas inquiet sur le moyen et long termes, Vincent Petit a quelques interrogations sur le très court terme. « Le marché peut être marqué d’un certain attentisme, notamment au regard de prix qui pourrait le nourrir », explique-t-il. Autrement dit, toute surestimation conduira à une correction sur les produits qui seraient mal positionnés.
Car il ne s’agit pas d’une crise économique ni immobilière. Sur un marché régit par la loi de l’offre et de la demande et avec des « estimations pertinentes portées par des professionnels de qualité », les biens trouveront leurs acquéreurs. « Certes il y a un traumatisme mais la grande qualité du territoire suscite aussi une réelle appétence », poursuit Vincent qui évoque pour illustrer son propos des contacts très récents avec des clients ayant des projets mûris ou d’autres souhaitant accélérer les leurs. Aucune raison que ceux-ci ne les concrétisent pas avec des prix cohérents.
Pour conclure, quelques mots sur La Rochelle. Tout cela est vrai aussi en plus affirmé encore. « Cela fait déjà quelques années que le flux migratoire de l’Ile de France vers La Rochelle augmente en matière de résidences principales » explique Vincent Petit. « Au début, il s’agissait essentiellement d’une clientèle de jeunes séniors. Aujourd’hui ce sont des quadras et quinquas, et même des trentenaires, des familles qui souhaitent élever leurs enfants dans un autre environnement ». « C’est une bonne chose », conclut Vincent, « une source de richesses pour l’économie de nos territoires ».
Pauline Leriche Rouard
Prudence optimiste pour l’Agence Hénault à La Couarde
A La Couarde, c’est Isabelle Hénault, directrice de l’agence éponyme qui nous répond. Travailler de chez elle n’étant pas vraiment son fort, elle est à l’agence, toujours fermée et dans l’attente de sa réouverture le 11 mai.
Adaptation aux règles sanitaires
Elle semble évidente mais le répéter n’est pas inutile. Tous les professionnels de l’immobilier et parmi eux l’agence Hénault ont fait le nécessaire pour respecter les règles sanitaires désormais en vigueur, dont l’incontournable gel hydroalcoolique, des masques pour l’équipe et éventuellement à disposition de clients qui n’en auraient pas en poussant les portes de l’agence.
Une crise gérée au mieux
Cela étant dit, comment l’agence a-t-elle géré la crise ? En confinement comme tout le monde mais les transactions en cours ont pu être menées à terme sans fausses notes. Une bonne nouvelle dans une période perturbée, Isabelle Hénault préférant ne pas trop augurer des mois à venir. Je ne m’attends pas à « une année terrible » précise-t-elle. Entendons dans ces propos une année d’excellence. Et ce même si « la demande est maintenue de la part de ceux qui avaient déjà un projet » continue Isabelle qui préfère rester pragmatique : « il nous faudra bien faire avec ».
Des contraintes pour les visites
Toujours côté sanitaire, les visites pourront bien avoir lieu mais avec l’accord du propriétaire. Car qui dit visite dit nécessairement contacts, ne serait-ce que pour ouvrir portes et fenêtres, même a minima. Alors cela peut faire peur à certains propriétaires, Isabelle en a fait l’expérience auprès de l’un d’entre eux qui a informé l’agence ne plus vouloir de visites avant plusieurs semaines. Là encore, il s’agira de faire au mieux et de mettre tout en œuvre pour rassurer les parties en présence.
Quelles tendances pour le marché ?
Isabelle s’attend à une petite période d’attentisme, somme toute normale compte tenu du contexte, accompagné d’un possible rééquilibrage des prix. « Il faut dire que nous sommes récemment montés assez haut », précise-t-elle. D’autant qu’il pourrait bien y avoir plus de biens à la vente. Pourquoi ?
Il est possible que certains propriétaires dont l’acquisition était centrée sur un investissement et qui ont besoin des ressources procurées par la location saisonnière pour payer les échéances d’un prêt contracté pour travaux par exemple, se trouvent en difficulté face à des charges trop importantes, à l’heure où aucune date n’est encore fixée concernant la saison estivale.
Prudente mais professionnelle aguerrie qui en a vu d’autres, Isabelle Hénault reste positive. L’attractivité du territoire rétais est réelle et les projets à peine esquissés de certains clients pourraient sortir mûris et renforcés d’une période difficile donnant des envies d’air pur et de jardins.
Pauline Leriche Rouard
Morgan Morice Immobilier : des situations très différentes entre locations saisonnières, baux commerciaux et transactions immobilières
Morgan Morice exerce quatre activités très différentes. Il nous explique comment chacune d’entre elles traverse la crise sanitaire.
Locations saisonnières : annulations de printemps, confirmations pour l’été
Côté locations saisonnières, il a subi des annulations en chaîne pour le printemps, les ponts de mai et jusqu’au jeudi de l’Ascension. Il n’enregistre, par contre, que très peu d’annulations pour les réservations de cet été et continue d’enregistrer de nouvelles réservations : « Nous continuons d’avoir des demandes que nous traitons au coup par coup, dans l’attente des annonces et arrêtés. L’annonce de l’abrogation de l’arrêté du Préfet concernant les locations saisonnières (lire sur la page Facebook de Ré à la Hune) constitue une bonne nouvelle. On attend toutefois l’ouverture des plages, des restaurants, etc. car les vacanciers qui louent viennent aussi pour cela… Tout le monde s’interroge et a besoin de lisibilité. »
Transactions immobilières : des signatures au compte-goutte
« Nous avons signé un nombre infime de dossiers, le système était à l’arrêt. Les notaires ont fait ce qu’ils pouvaient, la CdC a fait purger très vite les DIA, ce qui a permis de débloquer certaines transactions, mais il n’a pas été possible de signer souvent faute de diagnostics ou encore de déménagement possible. Heureusement, on a pu jouer sur la souplesse des parties dans certains dossiers, certains nouveaux propriétaires acceptant de vivre dans les meubles de leur vendeur, par exemple, le temps que le déménagement puisse se faire. D’autres dossiers sont en attente, faute de certains documents ou de déménagement possible.
Dans les prochaines semaines, on va pouvoir « closer » des transactions nouvelles, résultant de négociations ayant commencé avant le confinement. Il faut parfois 18 mois voire 2 ans…
Grâce aux vidéos de présentation sur You Tube et aux visites virtuelles, qui permettent de regarder en détail tous les points techniques, on a pu bien avancer dans les processus de ventes.
Du fait du volume important de produits Orpi, on a aussi continué d’avoir de très bons contacts. Par ailleurs, je pense que le télétravail va beaucoup se développer : employeurs, entrepreneurs et salariés qui n’osaient pas franchir le pas se sont rendus compte que le télétravail est tout à fait possible. Je pense que sur l’île de Ré, comme sur tout le littoral, nous aurons quelques centaines de familles qui vont venir vivre ici, qu’il va donc falloir loger.
J’ai eu toutefois beaucoup de clients choqués par le « parisien-bashing », avec des actes de vandalisme afférents, ce n’est pas bon pour l’image de l’île de Ré, ces attitudes sont à bannir et il ne faudrait pas que ce phénomène s’amplifie… »
Des situations très difficiles pour les locaux commerciaux
« Des dossiers de locaux commerciaux ont pu être finalisés durant le confinement, grâce là aussi aux visites virtuelles, ayant permis de décider bailleurs et locataires. Je voudrais signaler aussi le travail précieux de Patrick Petit Diagnostics, qui s’est déplacé durant le confinement, en respectant bien sûr la législation et a ainsi permis de signer des baux.
Notre agence Orpi Pro rencontre toutefois de gros soucis. Les contrats de boutiques saisonnières ont été signés fin 2019/début 2020, pour une remise des clés le 17 mars. Nombre de locataires sont en panique, car le contrat existe, leur saison va être fortement raccourcie et ils ne feront peut-être que 40 ou 50 % de leur chiffre d’affaires. Ils essaient de négocier des remises de loyers avec les propriétaires, qui pour certains se montrent souples et solidaires. Mais d’une part les remises accordées par les propriétaires ne suffisent pas toujours aux locataires, et d’autre part certains propriétaires estiment aussi que c’est à l’Etat d’assumer. Certains locataires se retrouvent dans des situations cauchemardesques. Ces situations compliquées concernent plus de 50 % des commerces de Saint-Martin en centre-village. »
Une activité Syndic d’immeubles qui s’organise différemment
« Enfin, côté Syndic, nous avons élaboré des feuilles de route pour organiser les réunions et AG à distance, pour respecter les règles de sécurité. Ce n’est donc pas un sujet. »
Propos recueillis par Nathalie Vauchez
Trois questions à Benoît Frigière, co-gérant de l’agence ORPI Saint-Yves, à Ars-en-Ré
Ré à la Hune : Comment votre agence traverse-t-elle la crise sanitaire actuelle ?
Benoît Frigière : Lorsque nous avons appris les mesures de confinement, nous avons tout de suite fermé l’agence et informé nos clients que nous n’accueillerions plus de public. Nous avons par ailleurs immédiatement arrêté les visites, ne voulant pas prendre le moindre risque pour nos clients. La plupart d’entre eux avaient de toute façon bien d’autres choses à penser que de poursuivre leurs projets immobiliers. Concernant le fonctionnement de l’agence en elle-même, nous avons mis en place des visio-conférences. Les employés sont en partie en chômage partiel, puisqu’en ce moment, leurs seules missions consistent à traiter et à finaliser les dossiers en cours.
Comment envisagez-vous l’avenir à court terme ?
Nous envisageons un redémarrage de l’activité de l’ordre de 30% dès la fin du confinement, puis de 50% d’ici août, 70% d’ici septembre pour atteindre ainsi notre vitesse de croisière à l’automne prochain. À court terme, l’achat immobilier ne sera sans doute pas la priorité des Français. Notre objectif du moment, c’est de finaliser les dossiers en cours afin de rentrer de la trésorerie. Nous devons en effet largement notre survie à notre trésorerie, qui nous a permis de traverser cette crise.
Je tiens à souligner le soutien de la Communauté de Communes de l’île de Ré dans ce moment difficile. Très tôt, Lionel Quillet, président de la CdC, a demandé à pouvoir purger les demandes de DIA*, ce qui nous a permis de finaliser les dossiers que nous avions en cours. Cela nous a beaucoup aidés. Il faut noter que cela n’est pas du tout le cas sur d’autres territoires, où la situation est catastrophique pour les agences immobilières. Au niveau national, nous rencontrons d’ailleurs des difficultés avec les notaires qui ne sont pas tous équipés, à l’instar de leurs clients aussi, pour réaliser des visio-conférences. Enfin, les banques ne jouent pas toutes le jeu en cette période de crise, notamment à cause de leur impossibilité à se réunir en commission. J’ai l’impression que tout le monde ne s’est pas bien adapté à la situation …
Et sur le long terme, pensez-vous que le marché de l’immobilier va régresser sur l’île ou au contraire constituer une valeur refuge ?
Lorsque le marché des actions s’effondre, l’immobilier peut en effet représenter une valeur refuge, surtout dans ces temps de crises. J’ai tendance à penser que l’activité économique va repartir, incluant le marché immobilier … mais seulement si nos clients du continent, et notamment Parisiens, ont la possibilité de se rendre sur l’île cet été. Nous n’avons pas réellement de crainte, dans l’état actuel des choses, mais si les continentaux n’ont pas accès à l’île, nous assisterons forcément à une baisse des prix. Le recul sera alors plus marqué. Quant à un rebond de l’immobilier, je n’y crois pas, car les nouveaux acheteurs vont attendre une baisse des prix, qui n’est pas envisagée à ce jour.
Propos recueillis par Aurélie Cornec
* La déclaration d’intention d’aliéner (DIA) est une formalité imposée à tout propriétaire qui souhaite vendre un bien immobilier situé sur une zone de préemption.
Chrystelle Longeville, IAD France : « l’île de Ré est une valeur refuge »
Ré à la Hune : Quel bilan 2019 dressez-vous et comment s’annonçait la saison immobilière 2020 sur Ré avant la crise sanitaire?
Chrystelle Longeville – IAD France : 2019 a été une très belle année pour IAD et pour l’immobilier rétais. Avec une raréfaction des biens tant maisons que terrains à la vente, le délai de vente était fréquemment réduit à moins d’un mois. Bien des fois, une seule et première visite d’acquéreur suffisait pour déclencher une transaction.
Le premier trimestre 2020 a été une continuité de 2019 avec un marché très tendu et une raréfaction des biens à la vente.
En 2020, le PLUi peut nous faire croire à des entrées de mandats pour quelques terrains devenus constructibles ou des fonciers divisibles. Diviser n’est pas une certitude. Des projets sont à l’étude. Par exemple le respect des zones dites de « pleine terre » limite les probabilités qu’une parcelle avec bâti existant devienne morcelée.
Quelles réactions des acquéreurs/vendeurs potentiels avez-vous eues à l’annonce du confinement ?
D’abord, un Grand Silence puis une acceptation de report de projet. Pendant le confinement, nous avons eu plus de temps pour échanger par téléphone et en visioconférence.
Pour les acquéreurs qui avaient déjà réalisé leur visite. Nous avons finalisé les signatures de compromis par voie électronique et ils seront dans leur pied à terre à l’aube de cet été.
Plus de 80% des acquéreurs qui achètent sont identifiés par internet. Le confinement ne change rien à la première prise de contact. Plus de six mois – voire une année – sont nécessaires entre le premier contact sur le digital et l’offre d’achat.
L’acquéreur ne choisit pas le moment où le bien de ses rêves lui est proposé à la vente. Il n’y donc pas de saisonnalité sur l’île de Ré.
Aujourd’hui, nous parlons de report de projet. Nous avons organisé des visites de biens par visioconférence avec des vidéos. Nous avons pris le temps de mieux connaitre les projets de nos clients en échangeant par téléphone. Des déplacements de visites sont prévues après le 11 mai.
Pour les vendeurs, la plupart ne sont pas dans l’urgence. C’est une caractéristique de l’île de Ré. Les mandats se signent par signature électronique et dématérialisation. Le contretemps pour la mise en ligne des nouveaux mandats est lié à la réalisation des diagnostics, obligatoires pour réaliser les publicités digitales. Aujourd’hui, les prestataires comme Patrick Petit s’organisent pour intervenir en respectant les normes sanitaires.
Les transactions ont-elles repris, une fois l’effet de sidération passé ?
Toutes les ventes trouvent une issue positive. Pour les compromis et transactions en cours, les notaires notamment de l’île de Ré se sont organisés en télé travail. Il y a quelques retards de signature d’acte authentiques, plus liés à une organisation. Par exemple avec une impossibilité de déménagement. Ou des délais administratifs ou bancaires prolongés.
Ré est-elle perçue plus que jamais comme « valeur refuge » car symbole de sécurité et d’environnement préservé ?
La crise ne va faire que favoriser et accentuer ces attraits. Aussi, l’île de Ré est clanique et les propriétaires se regroupent et se réfugient dans sur un territoire clos, où ils se sentent en sécurité.
La typologie des biens y concoure : maisons avec jardins offrant la possibilité de balades agréables à moins de 1km de chez soi, les facilités de se nourrir sainement auprès de producteurs locaux, des hôpitaux à proximité… Cela fait rêver bien des foyers confinés.
Valeur refuge, la pierre va ressortir plus forte qu’hier. L’immobilier rétais n’est pas un marché d’investisseurs liés aux aléas des paiements de loyers des locataires. Lorsque nos acquéreurs souhaitent louer, c’est pour prendre en charge une partie des charges mais pas pour une rentabilité pure.
Quelles sont les perspectives post-confinement et pour 2020 pour le marché immobilier rétais ?
La confiance reste de mise : La tendance devrait être semblable à celle des chiffres de l’année 2018.
Après deux mois sans visites, on constate une reconstitution du stock de biens à la vente. Certains vendeurs retirent leurs maisons de la vente car ils préfèrent garder leur patrimoine sur l’île de Ré. Le nombre d’acquéreurs ne chute pas au vu des appels que nous enregistrons depuis l’annonce du déconfinement. La plupart ont leur financement, donc malgré les caprices des banques, ils investiront.
On n’enregistre pas de baisse structurelle liée à un marché de l’immobilier neuf ou lié à un investissement locatif, car ce marché n’existe pas sur l’île de Ré. On ne s’attend donc pas à une baisse des prix.
L’île de Ré est une valeur refuge, liée à son authenticité et sa simplicité.
Propos recueillis par Nathalie Vauchez
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