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CNM-SNSM : duo de choc autour de la sécurité en mer
Une fois de plus, le Président Guy Mallet avait les faveurs des divinités maritimes. Le temps était radieux pour les animations du Cercle Nautique Martinais, organisées avec la SNSM-Ile de Ré.
Après avoir remercié l’ensemble des participants, Guy Mallet débute par une rétrospective. C’est qu’en dix ans, bien des sujets ont été abordés lors de ces réunions entre plaisanciers : communication et médecine à bord ou météo, entre autres. Thème 2018 : le sauvetage en mer. Et M. Le Président de rappeler que celle-ci exige toujours organisation et vigilance. Ce qui nous amène à une mission importante, celle du sauvetage, portée par la SNSM et son nouveau président Denis Chatin.
Pas de sortie sans radio VHF
Outre un bilan rapide des actions menées en 2017, celui-ci raconte quelques expériences vécues, mettant l’accent sur le matériel de sécurité. Pour illustrer, son propos, Denis Chatin évoque l’intervention complexe auprès d’un équipage parti avec un seul téléphone portable. Ah ce fameux smartphone dont on pense qu’il nous relie toujours à tout ! Bien sûr, on peut appeler les secours mais pour être repérés, c’est autre histoire, les antennes relais étant bien loin quand on est en mer. Résultat : un temps précieux perdu avant de pouvoir porter secours. Dangereux donc et parfaitement évitable quand on sait qu’une radio VHF ne coûte qu’une cinquantaine d’euros !
La SNSM-Ile de Ré à la télévision
Déchargé de son travail de Président depuis qu’il a passé le gouvernail à Denis Chatin, Jean-Luc Dupeux évoque la participation de l’équipe dans un épisode de la série TV, « Capitaine Merlot », où il s’agissait d’aller repêcher un noyé (en l’occurrence un cascadeur). Puis, sans ambages, il rappelle que le soutien financier de tous est important pour assurer le bon fonctionnement de la station. Car l’entretien du matériel et les sorties sont autant de dépenses. Sans oublier les exercices qui, comme l’avaient précisé Denis Chatin, seront en augmentation cette année. De plus, une nouvelle législation imposera dès l’année prochaine tous les équipiers disposent d’un brevet de secourisme spécifique. Bref, la SNSM, coûte de plus en plus chère. Et quand on y pense, tout le monde devrait apporter sa contribution à une structure bénévole, présente à chaque fois que la situation l’impose !
Conclusion avec une démonstration du (gros) sac de matériel de secours embarqué avec les équipes et l’intervention de Philippe Grand, membre du Conseil de Gestion du Parc Naturel Marin concernant les usagers de loisirs. Mais de notre côté, c’est et en mer que se poursuit ce rendez-vous avec la plaisance.
Pauline Leriche Rouard
La SNSM-Ile de Ré en 2017
Budget : 25 000 €
– 24 sauvetages
– 45 personnes secourues dont 6 en grande difficulté
– 13 exercices
Au plan national, la SNSM a apporté son aide à environ 8 000 personnes, 3 000 sur les plages et 5 000 en mer.
Et sur la Charente-Maritime, les six stations réalisent environ 12% des sauvetages nationaux, une proportion importante.
Simulation « en live »
Quelques bonnes volontés avaient été sollicitées pour l’expérience. S’y sont ajoutés des passagers en villégiature qui eux n’étaient pas au courant de l’ensemble du programme. Une surprise originale !
L’équipe SNSM se prépare et Biniou II quitte le port pour s’arrêter quelques miles plus loin, au large des fortifications. Scénario : le bateau va couler, évacuation dans le radeau de survie.
Les femmes et les enfants d’abord ! Equipés des gilets de sauvetage et guidés par un matelot, nous descendons dans notre embarcation de fortune.
La vedette arrive pour nous remorquer. Vingt personnes, ce n’est pas si simple à traîner sans aucune vaque ! Un peu plus loin, l’équipe nous laisse pour faire une autre simulation : un homme à la mer et un faux départ de feu sur la vedette. De loin, nous regardons le spectacle, les fesses pas très au sec avouons-le.
Le semi-rigide SNSM revient nous chercher. Après le fond mouvant du radeau de survie, l’impression est confortable. Il faudra faire deux voyages pour récupérer tout le monde.
Pour eux, c’était un simple exercice et pour nous une agréable aventure. Il en va tout autrement lorsque le danger est réel.
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