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Chenilles processionnaires du pin : la chasse est ouverte grace aux Ecogardes
Le 23 octobre a eu lieu une « réunion formation », organisée par la Communauté de Communes qui finance les différentes actions dans le cadre de « l’espace naturel sensible » et qui est validé ensuite par les Mairies des communes.
Les Ecogardes, composés de sept agents de « terrain » ayant comme responsable Anaïs Barbarin, travaillent activement à la prévention, à l’information et à la sensibilisation des pêcheurs sur l’estran, de la chasse des frelons entre autres actions, afin de préserver le littoral, la faune et la flore. L’hiver approchant les Rétais de chaque commune étaient conviés à venir au lieu dit Le Préau à Saint-Martin afin d’assister à des explications théoriques puis à une démonstration pratique de la pose des écopièges, évitant ainsi l’utilisation des pesticides.
La chenille processionnaire est la larve d’un papillon qui sort de terre en juin ; Les mâles ont une durée de vie très courte-deux à trois jours- alors que les femelles vivent plusieurs mois pondant entre cent cinquante et trois cents oeufs entre deux aiguilles de pins ,se nourrissant de celles-ci affaiblissant considérablement l’arbre. Durant l’été, les chenilles grandissent, se munissant de poils urticants et tissent leurs cocons au sud, ayant un grand besoin de chaleur. En février, elles rentrent sous terre, en procession, menées par une chenille « meneuse » et s’enterrent, se transforment en chrysalides, devenant un papillon et peuvent rester ainsi enterrées pendant deux à trois ans. La chenille du pin est urticante car la projection de « soie » qu’elle libère est un moyen de défense en cas de stress ou d’attaque.
A chaque période de l’année, trois moyens sont mis en place pour lutter contre ces chenilles qui endommagent considérablement les pins : de juin à septembre, des pièges à phéromones sont mis en place dans les jardins capturant ainsi les mâles pour limiter la fécondation. D’octobre à avril, c’est la période pour installer les écopièges permettant de les capturer lorsqu’elles descendent de leurs cocons, le long du tronc d’arbre pour aller s’enterrer. Pour ce faire, des kits simples et efficaces sont distribués gratuitement aux particuliers qui d’une année sur l’autre, voient leur pins s’affaiblirent : une collerette, un tube collecteur, deux sacs et un serre-fixe : le piège est installé. Ils ne doivent être installés que sur des arbres contaminés.
Toute l’année le nichoir à mésanges est vivement conseillé car ces oiseaux se nourrissent des « envahisseuses » de pin : la niche en bois doit être installée à trois mètres minimum du sol, munie d’une boule de graines pour les nourrir.
Les chenilles adultes avec leurs poils urticants peuvent provoquer des allergies voire des sortes de brûlures en cas de contact direct avec la peau, alors protégeons les enfants, les chiens, les chats de ces méfaits déplaisants : une distribution gratuite de deux cents éco-pièges et autant de nichoirs à mésanges est organisée dans chacune des dix mairies.
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