Un chef d’entreprise passionné… et ovationné
Nombreux sont les Rétais et Rochelais à être venus visiter le « nouvel » Atelier Quillet vendredi 29 mai, en présence de Dominique Bussereau, d’Olivier Falorni, de Jean-Louis Frot, de Sylvie Marcilly, et de Catherine Desprez, ainsi que de la plupart des maires rétais.
Les 36 salariés de l’Atelier Quillet, labellisée « Entreprise du Patrimoine Vivant », objet de grande fierté de Lionel Quillet, se sont prêtés au jeu 1h30 durant en laissant voir avec talent leur savoir-faire et leur haute technicité en matière de restauration d’ouvrages anciens, aux plusieurs centaines de visiteurs d’un jour, emmenés haut la main par Nadine Jaunet, directrice de l’Entreprise présidée par Lionel Quillet, par ailleurs très accaparé par ses fonctions politiques : « derrière la réussite d’un homme, il y a toujours une femme » se plaît-il à répéter… Plus exactement trois femmes pour ce qui le concerne, à la Mairie, à l’Atelier et à la Communauté de Communes ! Les métiers mais aussi l’organisation très atypique de l’Atelier Quillet – un ratio de 36 salariés pour un chiffre d’affaires avoisinant les 2 millions d’€ est totalement « hors normes – n’ont pas manqué de surprendre à ses débuts les banques qui ont toutefois toujours soutenu son développement, elles ont même pris en 2011 le relais d’Oséo quand cette banque publique d’investissement m’a lâché brusquement ».
Depuis 2013 et le nouveau contexte de crise économique, l’Atelier Quillet est reparti de l’avant et mise sur le futur « C’est au moment où le contexte est mauvais qu’il faut savoir investir et se développer, c’est pourquoi j’ai décidé d’investir dans l’extension de nos bâtiments qui de 900 m2 sont passés à 1700 m² – soit 1,1 million d’€ d’investissement – afin d’augmenter la capacité de l’atelier et offrir à mes collaborateurs de meilleures conditions de travail, soit in fine une meilleure qualité de prestations et un meilleur rendement, d’offrir un lieu dédié aux produits dérivés que sont les stages d’initiation et de découverte du livre – le stage « découverte » permettra à partir de juillet 2015 d’apprendre en une semaine à relier un ouvrage – et la librairie, « qui fut mon premier métier et reste pour moi source de plaisir et mon havre de paix », dont l’extension permet désormais à tous de prendre le temps de découvrir nombre de beaux ouvrages, qui vont de 5 à 5000 €… Le nouvel agencement des locaux permettra aussi d’optimiser les visites qui représentent la 4ème activité.
L’Atelier Quillet devrait ainsi dans les deux prochaines années continuer de recruter pour retrouver son effectif de 45 salariés qu’il a un temps connu. En se modernisant et en investissant, il entend se maintenir à ce niveau d’excellence qui en a fait le tout premier atelier de restauration d’ouvrages anciens en France, et faire partager ses savoir-faire très spécifiques au plus grand nombre. Etre une « Entreprise du Patrimoine Vivant » constitue un honneur mais place aussi très haute la barre, ce qui n’effraie pas notre « Grand Homme » qui a décidément le vent en poupe tant dans sa vie entrepreneuriale que politique, après des années 2000 difficiles, au cours desquelles il a parfois été bien seul, en politique et dans le business. Mais on le sait, le succès attire le succès…
Photographie de Une : Il s’agit des premiers relevés de La Grotte de Lascaux, à dimension réelle, réalisés sur calque par l’Abbé Glory (Préhistorien) de 1954 à 1962. L’Atelier Quillet a restauré ce calque abîmé principalement aux extrémités en consolidant les déchirures localement par du papier japon.
La stratégie de Lionel Quillet – chef d’entreprise – et les objectifs de l’extension de ses bâtiments ont fait l’objet d’un long article paru dans Ré à la Hune n° 112.
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