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Cérémonies des voeux de la CdC et des dix Maires
Ré à la Hune a assisté aux vœux du président de la CdC et à ceux des dix Maires de l’île de Ré. Nous présentons l’essentiel des discours, en mettant l’accent sur les réalisations 2016 et les projets 2017, pour ce qui concerne les voeux des communes.
Lionel Quillet – Président de la Communauté de Communes
Un président de l’île de Ré très entouré et populaire
Si la cérémonie des voeux du président de la CdC revêt souvent les allures d’un « one man show », toujours très attendu, cette année la parole a été largement donnée à Dominique Bussereau, Olivier Falorni et Eric Jalon, qui par leur présence aux côtés de Lionel Quillet légitiment son action et son poids politique. Tout comme les quelque 900 Rétais présents.
Après le concert des Harmonies réunies de l’île de Ré, sous la direction de Bernard Perrain et le mot de bienvenue du maire du Bois-Plage, Jean-Pierre Gaillard, le président du Département Dominique Bussereau, qui a fait savoir en fin d’année 2016 qu’il renoncerait en 2017 à solliciter un nouveau mandat de Député (dans le cadre du non cumul des mandats), est intervenu.
Dominique Bussereau : « nous veillerons ardemment au maintien de l’écotaxe »
Evoquant en premier lieu le gros travail entrepris en Charente-Maritime sur la protection des côtes depuis Xynthia, notamment par Lionel Quillet dans le cadre de la Mission Littoral, il a rappelé ensuite les deux objectifs de l’écotaxe, qui profite très largement à l’île de Ré : la protection des paysages et de la nature et la mise en place d’un transport alternatif à la voiture, afin de réguler une circulation automobile très dense en saison. « Les Oléronais y réfléchissent, certains estiment que l’instauration d’un droit départemental de passage sur le pont d’Oléron représenterait un retour en arrière, d’autres estiment a contrario que ce serait un moyen d’améliorer la protection de l’île d’Oléron. Nous veillerons ardemment, juridiquement, politiquement à ce que l’écotaxe soit maintenue sur Ré et en déciderons par référendum ou par un vote du Département pour Oléron.
Concernant l’organisation du Pays, elle a beaucoup changé et nous avons souhaité être rattachés à la Nouvelle Aquitaine. Nous sommes le troisième département en termes de population après la Gironde et les Pyrénées Atlantiques, nous devons y trouver toute notre place. Les départements sont maintenus, les intercommunalités et les communes (celles-ci sont passées en quelques années de 36 000 à 35 000 avec encore 336 communes ayant fusionné récemment) constituent un tissu formidable, avec le bénévolat des élus et la vie associative. L’île de Ré a une Communauté de Communes qui porte de grands projets, vous avez de la chance et moi je suis amoureux fou, de ma femme (présente dans la salle) et de l’île de Ré » a-t-il conclu.
Olivier Falorni, un député engagé sur de grandes causes
Le député Olivier Falorni, qui brigue un second mandat, après avoir décerné sa fève d’or parlementaire à Rivedoux pour sa galette des rois briochée, a aussi souligné la richesse de la vie associative rétaise avant de rappeler ses grands engagements et combats (lire notre interview de fin 2016), à commencer par son souhait que soit instauré en France un droit de fin de vie dans la dignité, ultime liberté de l’homme. « Il s’agit certes d’un combat philosophique, mais aussi de cas concrets pour lequel je continuerai de me battre » a-t-il martelé. Autre combat, celui de la lutte contre l’islamisme radical et le terrorisme. « La démocratie ne s’use que si on ne s’en sert pas, j’ai participé à ce titre à trois commissions d’enquête, et je voudrais faire part de ma colère et de mon indignation quand des médias télévisuels et de presse montrent en boucle le cerveau de l’un des attentats ou publient une interview de l’un de ces terroristes à l’image de Libération. Si l’on veut combattre l’islamisme radical, tout le monde a une responsabilité, les médias aussi, je suis indigné que l’on puisse donner une tribune à des individus qui ont semé la mort dans notre pays.
Mon autre combat concerne la défense de la Loi, celle qui vise à protéger les animaux, la maltraitance animale n’est pas supportable, les abattoirs sont certes un lieu où l’on abat les animaux, ils ne doivent pas être celui où on les martyrise. Il s’agit de barbarie, on ne peut torturer les animaux et faire preuve d’humanisme avec les humains, comme disait Gandhi on mesure le degré de civilisation d’un peuple à la manière dont il traite ses animaux. Notre commission d’enquête a proposé une loi débattue jeudi soir dans l’hémicycle et bien que la commission qui l’avait étudié l’avait dénaturé, nous avons pour la première fois en Europe adopté un texte visant par un contrôle vidéo obligatoire afin de dissuader et combattre la maltraitance des animaux, êtres vivants doués de sensibilité ». Le Député a été applaudi à plusieurs reprises.
Le préfet Eric Jalon, volontaire, dans le respect et le pragmatisme
Moment très attendu par tous, tant certains de ses prédécesseurs ont laissé de mauvais souvenirs aux Rétais, le préfet Eric Jalon est à son tour monté sur scène. Après avoir rapidement balayé le contexte national, il a annoncé d’emblée la couleur : un préfet est tenu selon lui à une neutralité et ne doit avoir comme boussole que les faits et le droit. « Pour l’île de Ré, a t-il continué, je fais un voeu simple. Je partage très largement la vision portée par le SCOT d’hier et le PLUI en cours d’élaboration, une île qui maîtrise son développement, préserve son patrimoine en se préoccupant de ses habitants permanents et de ses acteurs économiques. Les résidents occasionnels de l’île de Ré n’ont pas la même vision du développement durable que ceux qui y travaillent, quel avenir préparons-nous pour l’île, il faut utiliser la protection des espaces naturels pour renouveler, réguler les activités sans vouloir arrêter le temps, je n’ai pas une vocation de taxidermiste, même si l’Etat porte une politique de protection, des exigences, des procédures, et que j’assume mon rôle de fixer une règle et ma responsabilité de sécurité. Nombre de permis sont tranchés par le juge qui dit au jour le jour la constructibilité, et dans les faits donne relativement souvent raison à l’Etat, mais il est plus que temps que des règles de constructibilité claires émergent, qui seront inscrites dans le règlement de chaque commune. Nous aurions aimer aller plus vite, achever ce travail fin 2016/début 2017, nous avons accepté un décalage de quelques mois pour ne pas plaquer des règlements sans avoir au préalable fait le tour des enjeux. Ainsi nous regardons de près les projets intercommunautaires à l’instar de celui de la rénovation de La Maline, de même que sur les centres historiques denses, là où les aléas sont modérés, nous essayons de répondre aux situations sans augmenter les risques.
Enfin concernant l’articulation du PPRL et du PAPI, nous veillerons à les faire converger, 200 millions d’euros de travaux n’auraient pas de sens s’ils n’étaient pas traduits sur les cartes d’aléas au fur et à mesure de leur réalisation. Le dialogue a fonctionné, il est constructif mais nous devons maintenant aboutir. L’enquête publique aura lieu au moment le plus favorable, donc à l’été 2017, et nous ferons des réunions publiques fin février, début mars 2017 avant les périodes de réserve électorale. Nous devons arrêter une règle de droit et l’appliquer ensemble. Je prends ici trois engagements : Nous ne vous cacherons rien, nous vous donnerons en temps réel toutes les modélisations et projections, le PPR qui sera approuvé à l’issue de l’enquête publique ne sera pas figé, il pourra être révisé en fonction des protections des côtes, et l’Etat parlera d’une seule voix, soit que nous rendions directement les arbitrages, soit que nous nous acharnerons à les obtenir, toujours dans le cadre de la protection des personnes. « Là où il y a une volonté, il y a un chemin » ont dit Lénine ou Churchill, j’y adhère ». Chose devenue rare sur l’île de Ré, le préfet a été applaudi à plusieurs reprises. Et a tenu sa ligne annoncée dès son arrivée (lire notre interview du préfet publiée en février 2016).
Un président conforté dans sa stature d’homme politique
C’est un président de la Communauté de Communes buvant du petit lait (dans lequel manquait un peu de miel pour soigner sa voix éraillée !) qui a clôturé le ban de toutes les personnalités qui comptent pour l’île de Ré. Le préfet avait déjà annoncé la couleur dès son arrivée, Lionel Quillet avait déjà fait savoir au fil des conseils communautaires et des points presse que les relations avec l’Etat se déroulaient dans le respect et de façon très constructive, rien de tel que de l’entendre solennellement confirmer par le principal intéressé devant un public de 900 Rétais.
Se vantant gentiment de remplir bien mieux une salle que certains candidats aux primaires, rappelant l’importance à ses yeux de la présence des personnalités du département, remerciant les gendarmes et les pompiers, Lionel Quillet a expliqué la symbolique de l’arbre, ses racines et ses branches pointant vers le ciel, représentant parfaitement la politique de territoire menée par les élus rétais.
Bien sûr il a balayé rapidement (!) tout le projet de territoire basé sur la vie permanente à préserver, la politique de logement très volontariste (lire notre dossier page 6) mais aussi son souhai t que la culture et le patrimoine aient la part belle, avec la rénovation de La Maline, l’un des grands projets de 2017… L’importance donnée à la petite enfance avec cinq multi accueils (dont une crèche parentale), le transport dont il regrette que la compétence aille désormais à la Région à partir du 1er septembre 2017 – soulignant au passage que l’île de Ré se trouve dans le cerveau du lion nouvel emblème régional ! – la politique de gestion des déchets, l’arrivée du très haut débit, l’élaboration du PLUI, l’importance de l’agriculture et de l’environnement.
Certes il a fustigé ces Oléronais qui pensaient pouvoir préserver leur île sans écotaxe et qui font courir un risque énorme à l’île de Ré, précisant « Je n’ai pas de plan B sans écotaxe, pour une fois qu’une loi centrée sur l’environnement fonctionne avec succès, alors que toutes les autres ont été supprimées, on voudrait la remettre en cause. Il faut respecter les territoires ».
Evidemment il a redit sa volonté politique affirmée et la capacité financière assurée avec une participation communautaire mesurée en matière de défense des côtes, faisant au passage un sketch « façon Quillet » sur la scrofulaire scorodoine, une plante protégée qui est venue retarder le lancement des travaux de renforcement des digues à La Couarde.
Bien entendu après avoir évoqué les deux problèmes que constituent la compétence GEMAPI et l’éloignement de la nouvelle Région se traduisant entre autres par une différence importante de culture en matière de protection du littoral (érosion versus submersion), il a remis aux personnalités présentes un cadeau surprise devenu sa « marque de fabrique ». Cette année, un arbre censé symboliser au mieux chacun : un peuplier d’Italie pour Olivier Falorni, un Sophora de Chine pour Dominique Bussereau, un olivier pour le préfet… Tandis que ce dernier s’était vu auparavant remettre une maquette en 3D de l’île de Ré, concoctée par Hélène Gaudin de la CdC, comportant les projets de protection des côtes des dix communes.
Mais l’essentiel n’était pas là, à lire entre les lignes, les discours et la présence hautement symbolique des uns et des autres, cette cérémonie de voeux semblait porteuse d’un avenir prometteur pour Lionel Quillet, et donc pour l’île de Ré, au sein du département…
Nathalie Vauchez
Léon Gendre – Maire de La Flotte
Emotion et convictions gaulliennes
« 2017 est une année particulière pour moi ». annonçait Léon Gendre en introduction de son allocution. En mars prochain cela fera 40 ans qu’il est élu en qualité de maire et qu’il dirige la commune de la Flotte avec fermeté, conviction et une motivation sans faille. L’occasion pour lui de faire une rétrospective de ces 40 années de vie flottaise et rétaise qu’il affectionne tant.
« Etre maire c’est engager la commune dans la voie du progrès… » et c’est entre autre ce qui a toujours guidé sa vie d’élu. Sa première candidature en 1971 sera un échec suite à son opposition au développement trop rapide du tourisme sur l’île. Mais sur les conseils de son épouse, Jacqueline, qu’il a d’ailleurs chaleureusement remerciée pour être depuis toujours à ses côtés, il se présente à nouveau en 1977 en candidat individuel et est élu. Depuis, les Flottais n’ont cessé de lui faire confiance en le réélisant six fois de suite. Léon Gendre soulignait d’ailleurs que toutes ses réalisations n’auraient pas vu le jour sans leur adhésion, leur aide et leur dévouement. Sachant que le « politiquement correct » ne fait pas parti des « gènes » de Léon Gendre, il rappelait qu’aujourd’hui encore le maire de la Flotte n’est pas en « odeur de sainteté » par sa prise de position autoritaire sur des sujets importants concernant l’intercommunalité locale.
Un maire enthousiaste
Mais ces divergences n’entament pas l’enthousiasme de cet homme de bientôt 80 ans lorsqu’il revient sur l’ensemble de ces années de mandat avec les grandes réussites de sa commune. « La Flotte est un laboratoire d’idées. L’héritage devait être préservé, il fallait adapter cette commune ancienne aux enjeux du XXème siècle. 40 ans de réussite spectaculaire qu’il ne faut pas mésestimer. » Ses grandes fiertés : sa rencontre avec l’architecte urbaniste Bernard Wagon au tout début de son mandat, la protection des 1000 hectares de son territoire, les 204 logements sociaux construits, le retour de l’agriculture, les 280 élèves inscrits dans les écoles, les festivités estivales et notamment la reconstitution historique Quai de Sénac… mais sa plus belle réussite sera la signature en 1979 du décret ministériel protégeant 80 % du territoire de l’Ile de Ré de l’urbanisation. Cet homme, gaulliste de toujours, croit aux vertus d’un pouvoir ferme. Et sans ce type de mesure de classement, l’Ile ne serait pas ce qu’elle est aujourd’hui.
Et 2017 à la Flotte, ce sont aussi beaucoup de projets. Le village de la Maladrerie et ses 65 maisons, dont la première sortira de terre mi-janvier, qui seront proposées à la location ou à l’accession à la propriété. La réfection des 1350 m² de toiture de l’église Sainte-Catherine qui durera deux ans, des travaux de voieries dans les rues et ruelles dont un chantier important rue Volcy- Fèvre, le traitement des eaux pluviales pour endiguer la montée des eaux dans de nombreux quartiers et plus particulièrement le secteur de la plage de l’Arnérault, la réalisation de deux salles communales au Clos du Bel-Air, la relance agricole qui se poursuivra avec l’irrigation pour le maraîchage et la pomme de terre…
Pour terminer Léon Gendre a vivement remercié l’ensemble de son Conseil Municipal et tous ceux qui l’ont aidé et continuent encore au quotidien, tout en réitérant sa volonté de servir encore et toujours son pays la France, l’Ile de Ré et sa belle commune de la Flotte !
Florence Sabourin
Patrick Rayton – Maire de La Couarde-sur-Mer
« L’espoir d’une année plus belle et lumineuse »
La salle des associations était bondée lors de la cérémonie de présentation des voeux du maire. L’harmonie municipale a accueilli les habitants, venus nombreux, recevoir les voeux du maire, vendredi 6 janvier. Patrick Rayton a porté un message de solidarité, de fraternité et de chaleur humaine. Une cérémonie qui, selon lui, renforce ses liens avec ses administrés : « l’espoir d’une année plus belle et plus lumineuse ».
Beaucoup de choses se sont passées en 2016
Un intrus est venu retarder le lancement des travaux de renforcement des digues : la scrofulaire scorodoine, une plante protégée qu’il fallait respecter. Cela dit, le réaménagement des remparts de protection sur la côte nord du village, est à l’actif du bilan de l’année passée. La rénovation de la zone du Mail fait partie des grandes réalisations de 2016. A ce sujet, Patrick Rayton se félicite d’avoir reçu de nombreux témoignages de résidents satisfaits. L’offre de logements, un service de commerces à la disposition d’une clientèle locale fidélisée, la création d’un pôle santé, autant d’efforts qui donnent un visage neuf au village. Le premier magistrat de la commune insiste sur l’importance de la mise en place d’un sens giratoire sur la route de Saint-Martin.
Le plan de référence, élaboré en 2003, a été finalisé : le centrebourg, l’école, la bibliothèque, la rénovation du Mail, comme nous venons de le signaler.
Une nouvelle « feuille de route »
En 2017, en dehors de la poursuite des travaux sur les digues, la municipalité se préoccupera du bassin de décantation des eaux de pluie. Le réaménagement du square est également au programme, tout sera terminé pour le 11 novembre 2018, date du centenaire de la fin de la première guerre mondiale. L’espace comprendra plusieurs « secteurs » : une partie « souvenir », une pour les jeux, une pour le repos et deux autres seront réservées aux boulistes.
Pour ce qui concerne la voierie, l’essentiel du travail sera consacré à la sécurisation. La rue Charles de Gaulle sera réaménagée. D’autre part, le kiosque, situé devant l’église, sera restauré. Les travaux seront achevés pour le 21 juin (jour de la fête de la musique).
Un autre projet à l’ordre du jour réside dans l’agrandissement du cimetière. Au sujet de l’important dossier de la restructuration de La Maline (projet porté par la CdC), Patrick Rayton précise bien qu’il est tout à fait attaché à cette structure culturelle et se félicite qu’elle soit située sur le territoire de La Couarde.
En 2017, la commune compte bien poursuivre son travail sur le réseau d’accompagnement des personnes socialement « fragilisées » avec le soutien du CCAS. Autre point, il sera mis en place un plan de prévention pour venir en aide à certains habitants de la commune, en cas d’éventuels sinistres (du type « Xynthia »).
Le conseil municipal vient de lancer l’idée de la création d’un marché de petits producteurs afin de dynamiser le cœur du village. Une « plaquette-programme » sera mise au point pour annoncer l’ensemble des manifestations prévues tout au long de l’année sur la commune.
Patrick Rayton, après avoir remercié toutes les associations couardaises, a rappelé que son objectif principal était de privilégier des relations de proximité avec ses administrés et de fédérer les énergies avec l’ensemble de son équipe. Beaucoup de conviction, d’enthousiasme et de détermination dans son discours. Il a conclu en citant le philosophe Alain : « le pessimisme est d’humeur, l’optimisme est de volonté… ».
Jacques Buisson
Michel Auclair – Maire des Portes en Ré
Des vœux chargés d’espoir et de détermination
Samedi 7 janvier, à l’entrée de salle des fêtes, Michel Auclair a accueilli, un à un, près de 120 de ses administrés d’un franc sourire et d’une poignée de main chaleureuse.
D’aucuns pourront envier la convivialité qui règne dans la commune du bout de l’île mais elle cache un sérieux problème : avec moins de 620 habitants permanents, soit une baisse de population de 4,79 % en cinq ans, le village se meurt, comme l’a explicitement souligné le président de la CdC, Lionel Quillet lors de la cérémonie des voeux du maire des Portes en Ré.
L’année 2017 sera faite d’enthousiasme
Le maire, Michel Auclair a vivement remercié tous ses concitoyens, l’équipe municipale, les services de sécurité et les associations pour leur implication dans la vie communale. Après une année 2016 particulièrement difficile, il a exprimé des voeux positifs et tournés vers le renouveau.
Enthousiasme et détermination, a-t-il souhaité pour le village, en offrant la possibilité de s’installer à l’année (une dizaine de logements à loyers maîtrisés actuellement en cours), en se dotant d’un service médical compétent (début des travaux de la maison médicale au second trimestre 2017) et en prévoyant dès aujourd’hui un avenir fort pour la jeunesse (ouverture d’une classe à l’école Élisée Martin, réfection du skate-park au Gros Jonc, projet d’ouverture d’une cantine).
Il a ensuite brièvement rappelé les actions engagées, environnement et protection des dunes avec l’ONF, aménagement des pistes cyclables et navettes de transport avec la CdC, concertation sur la future physionomie de la commune au regard du PAPI et divers travaux de voiries en cours avant de donner la parole au président de la CdC.
Les Portes en Ré, c’est maintenant !
Lionel Quillet a dès l’abord, prié le major Deborde, de la gendarmerie de Saint-Martin, de « boucler » les délinquants qui ont brûlé neuf véhicules sur l’île au soir du 31 décembre avant de rappeler combien notre territoire reste exceptionnellement sécurisé par rapport au reste du pays. Il a ensuite alerté l’assistance sur les réformes administratives à venir, il faudra à tout prix conserver un service public local efficace et pertinent pour l’avenir de nos villages.
Trois projets sont maintenant indispensables à la stabilité du village, a-t-il rappelé : Sécuriser la commune face aux submersions marines, créer plus de logements à loyer maîtrisés et garder nos artisans sur place en créant une zone artisanale.
Ces promesses pleines d’espoir ont généré une joyeuse ambiance alors que les élus, venus nombreux, ont rejoint l’assistance pour partager la galette des rois.
Véronique Hugerot
Lionel Quillet – Maire de Loix
« Qualité de vie », les maîtres-mots d’un bilan soigneusement mesuré
La salle des fêtes de Loix était comble mercredi 4 janvier. Lionel Quillet a d’emblée mis l’accent sur un contexte international « morose », une période difficile et, a ensuite souligné que même si les Loidais sont parfaitement conscients et solidaires de tous ceux qui souffrent de cette ambiance d’inquiétude, notamment dans les grands espaces urbains, ces derniers vivent dans un territoire « protégé » où règne une tranquillité que chacun savoure au quotidien.
Une gestion financière qui correspond aux nécessités d’aujourd’hui
Un budget tout à fait équilibré et attentivement géré malgré la baisse des dotations de l’Etat qui transfère, de plus en plus, ses compétences vers les collectivités. Les recettes réalisées, notamment avec le marché et le camping, compensent, en grande partie, les dépenses. La commune a fait le choix d’une structure fiscale adaptée : les impôts n’ont augmenté que trois fois en un peu plus de vingt ans et pour des besoins bien précis : l’école, l’aménagement du cimetière et les effets de la tempête « Xynthia ».
En 2016, de nombreux projets ont vu le jour
Tout d’abord, le travail sur les digues, commencé en janvier de l’année dernière, se poursuit. Un projet très important, un coût de près de 5 millions d’euros. Une grosse partie sera terminée à la fin du printemps prochain, le plus dur reste à faire avec l’aménagement de la digue nord.
Pour ce qui concerne la voirie, en 2016, des travaux de réfection ont été effectués sur 12 des 65 rues que compte la commune. Cette année, ce sera au tour de la rue de la Fantaisie, de celles des Pêcheurs et du Peulx. Il en restera 14 à « rénover » et tout sera terminé, au plus tard dans six ans. Lionel Quillet précise que le village compte 11 kilomètres de voiries et dispose de 6500 m2 de parkings. A ce propos, il insiste sur le civisme de chacun pour que le délicat problème du stationnement soit géré le mieux possible.
« Bienvenue aux nouveaux loidais ! »… Il y a, actuellement, 1075 logements sur la commune (permanents et secondaires), on recense 102 logements à loyers « abordables » dont 21 viennent d’être livrés à l’automne, sur le territoire de l’ancienne colonie des PTT et sont occupés par 64 locataires (dont 28 enfants). Une population qui augmente et rajeunit, un élément fondamental pour la vie du village selon les propres termes de Lionel Quillet. Ce dernier n’a pas manqué de rappeler que le recensement sera effectué par deux agents du 19 janvier au 19 février 2017.
L’emploi dans le village
On compte 211 emplois à Loix. 65% des Loidais travaillent dans leur commune. Sur une importante tranche d’âge de 15 à 64 ans, on recense 273 actifs. Le taux de chômage est faible. Le village artisanal est très vivant : 19 activités offrant 80 emplois à l’année… 15 activités nouvelles sont attendues dans un avenir proche.
Pour finir, les traditionnelles animations qui connaissent, au fil des ans, toujours autant de succès, seront, bien entendu, reconduites en 2017 : « Le jeu de Loix », « Fourchettes-Binettes » et son incontournable course d’escargots, « Le marché gourmand », la fête du port, la journée des peintres, la « Louche d’or », le Téléthon etc…
Un centre-bourg neuf, un village artisanal plein d’énergie, une école en parfaite santé, des services et des commerces toujours présents, autant d’éléments qui offrent aux Loidais une qualité de vie.
Jacques Buisson
Patrice Déchelette – Maire de Saint-Martin-de-Ré
Patrice Déchelette espère une année 2017 sereine
C’est entouré de plusieurs maires de l’Ile, de Ms Falorni et Quillet et du Conseil Municipal, que Patrice Déchelette a adressé ses voeux aux Martinais venus en nombre salle Vauban. Au menu, les actions menées et à venir, le tout dans la simplicité et sans langue de bois.
Une stratégie à l’économie mais sans austérité
Maîtrise des dépenses… Alors que les dotations d’Etat aux communes se réduisent comme peau de chagrin (+ de 235 000 €), cette formule décidément dans l’air du temps vaut bien sûr pour Saint- Martin, d’autant que M. le Maire entend rester fidèle à son engagement de ne pas augmenter la taxe d’habitation. Il s’agit donc de gérer au plus juste, et la municipalité clôture 2016 avec un solde positif. Une stratégie saine qui prévaudra encore en 2017.
2016, une année de travaux
Ils ont fleuri sous les pavés dans une « capitale » en charge d’un patrimoine important, que Patrice Déchelette préfère « entretenir pour éviter les grosses dépenses ». Côté voirie, le cahier des charges était lourd, de l’assainissement au traitement des eaux pluviales, sans oublier la réhabilitation totale de la rue du Baron de Chantal, la création de sanitaires municipaux à la Barbette – élément important pour l’accueil de nos visiteurs – mais aussi l’analyse de l’eau à la plage de la Cible où ont été réalisées des améliorations (accessibilité aux sanitaires et douche, poste de secours et piste cyclable menant au pénitencier).
A suivre en 2017 : retardés en raison de la saisonnalité, les travaux de la rue du Général Lapasset reprendront en septembre. A noter également ceux de la rue du Père Ignace dans le cadre de l’ADAP (Agenda d’Accessibilité Programmée) qui seront suivis de la Poste et de la Mairie. En 2017, la municipalité reprendra la capitainerie du port, « véritable poumon de Saint-Martin dont il est le lieu privilégié ». M. Déchelette évoque la création de sanitaires neufs ainsi que celle d’un ponton pour laquelle Saint-Martin bénéficiera d’une participation de la CdC à hauteur de 30% (50 000 €). En projet également, la création d’autres sanitaires publics, cette fois sur l’Ilot du port.
Préserver les fondamentaux
Ecole, logement et Musée sont au premier plan des préoccupations de Patrice Déchelette. Les deux premiers, indissolublement liés, voient leur horizon s’éclaircir avec le lancement du programme de logements à loyers modérés extra-muros. Pour autant, après avoir sauvé la classe de maternelle, c’est maintenant autour d’une classe de primaire que le combat s’engage. Quant au Musée, « il prend toujours l’eau ». La garantie décennale a été activée et les travaux sont prévus, mais ne sauraient se faire sans l’apport d’un fonds de dotation, en raison de leur coût astronomique (2,8 à 3 millions d’euros).
Faire vivre le patrimoine et la culture
Patrice Déchelette se félicite de l’intervention des membres du service militaire volontaire, venus participer au débroussaillage des remparts, salue le chantier de réinsertion qui a contribué à l’entretien des espaces verts, et ne boude pas son plaisir à l’évocation des Rendez- Vous du Livre qui ont été un franc succès. Il rappelle aussi que, même en période de restrictions, la commune veille à faire vivre la culture. Citant le Festival des Arts actuels, Sites en Scène, les Journées du Patrimoine, les spectacles dans les remparts ou encore la très belle Fête du Coquillage, il annonce la création d’une nouvelle association dédiée et souligne que 2017 sera une année d’anniversaires : 30 ans pour Musique en Ré et 20 pour Jazz en Ré, prétextes tout trouvés à des célébrations festives.
Tout au long de son discours, M. Déchelette n’aura pas oublié de remercier les forces vives, pompiers, policiers municipaux et gendarmes, mais aussi l’ensemble des personnels communaux pour leur engagement et le travail accompli.
Pauline Leriche Rouard
Jean-Pierre Gaillard – Maire du Bois-Plage
Jean-Pierre Gaillard mobilisé sur le bien-vivre
Au Bois-Plage, on ne plaisante pas avec la cérémonie des voeux qui prend des allures de fête de village, dans une ambiance familiale et bon enfant.
C’est dans une salle polyvalente pleine de monde et toutes générations confondues que Jean-Pierre Gaillard a commencé par modifier le programme, laissant la primeur de la prise de parole à Ms Falorni et Quillet, tous deux appelés à d’autres voeux (l’un à Dompierre-sur-Mer et l’autre à Ars). Etre un élu, ce n’est pas de tout repos ! Bref, Monsieur le Maire passa après eux et le spectacle mêlant fanfare, acrobaties et danse. Au Bois-Page, des adultes aux enfants en passant par les ados, tout le monde participe !
Remerciements chaleureux
M. Gaillard témoigne avec élan sa reconnaissance à tous les acteurs économiques, services publics et communaux, partenaires sociaux et forces de sécurité, dont le major de gendarmerie vivement remercié pour son investissement. M. le Maire tient également à rendre hommage à trois pompiers partant à la retraite dont deux cumulent respectivement 35 et 32 ans de service. Entre cadeaux et pudeur, un moment d’émotion que partage l’assistance. Il y en aura d’autres.
Bon bilan pour une belle année 2016
Retour aux réalités, 31 décès, 11 naissances et 25 mariages en 2016 sur Le Bois. Puis, M. Gaillard évoque une belle saison touristique et un bilan financier positif pour une commune dont « l’endettement est très raisonnable ». Une situation favorable qui ne fait néanmoins pas baisser le niveau de vigilance d’un maire soucieux de ne pas augmenter les taxes. Voilà pour la gestion, premier des sept thèmes autour desquels M. Gaillard a préparé ce discours traditionnel. Des espaces naturels à l’économie en passant la sécurité et les travaux de voirie, M. Gaillard n’a rien oublié, d’autant que tous ces sujets se trouvent rassemblés sous un fil conducteur qui est sa préoccupation constante.
Priorité à la vie à l’année et au bien-vivre toute l’année !
M. Gaillard est sur tous les fronts et ne néglige aucun des aspects qui font la personnalité de sa commune. Les dunes ? Il faut leur apporter une grande attention et intensifier les contrôles en période estivale. Les bois ? (quand on s’appelle le Bois- Plage, c’est une évidence), il faut les préserver et un plan anti-feu est en train de se mettre en place. La sécurité ? Là encore, il faut renforcer les mesures et un système de vidéo-surveillance sera installé au marché cette année. Il faut y ajouter une vigilance nocturne intensifiée et des patrouilles diurnes plus nombreuses. Le tourisme ? Evidemment essentiel mais il faut penser à gérer les problèmes de stationnement en développant celui des vélos et en acquérant des terrains qui serviront de zones de délestage. Le dynamisme économique ? Il passe bien sûr par le logement et l’arrivée de résidents permanents. Le programme du Hameau de Rochefort et les projets communaux vont enrichir l’offre. La voirie ? Elle représente actuellement le poste plus lourd, mais entre les travaux en cours d’achèvement (réfection des sols des groupes scolaires, sanitaires du marché ou encore réhabilitation de la rue Saint-Exupéry), et ceux à venir (traitement des eaux pluviales par exemple), sans cesse sur le métier il faut remettre l’ouvrage.
Après avoir déroulé cette liste volontairement exhaustive M. Gaillard conclut cette cérémonie de vœux 2017 par une pensée envers les personnes dans le besoin. Le Bois-Plage, une grande famille qui cultive le goût du vivre ensemble !
Pauline Leriche Rouard
Jean-Louis Olivier – Maire d’Ars-en-Ré
Beaucoup de chaleur et d’optimisme dans le discours du maire
Samedi 7 janvier, dans la salle des fêtes d’Ars, le maire, Jean- Louis Olivier, avait convié ses administrés pour la traditionnelle cérémonie des voeux.
Tout a commencé en musique, comme le veut la tradition. La philharmonie du village a offert un assortiment varié : des airs classiques de la chanson française, jazz ou encore boogie-woogie.
Lionel Quillet, président de la Communauté de Communes de l’île de Ré, a déclaré qu’il était, pour lui, primordial de continuer la politique de construction de logements à loyers « abordables ». Il a insisté sur la nécessité de la présence des services dans la commune. Selon lui, la « proximité » est essentielle. Il a souligné, ensuite, l’importance de la réalisation de la digue du Boutillon qui se situe, pour les deux tiers, sur la commune d’Ars. Elle sera inaugurée en 2017. Un travail gigantesque, 710 mètres de longueur, un rempart qui assurera la « continuité territoriale » de l’île.
Un bilan bien fourni pour 2016, des travaux en cours et pour l’année à venir
Jean-Louis Olivier, après avoir remercié les musiciens, les élus rétais s’étant déplacés spécialement pour la circonstance et Patricia Friou, suppléante du député Olivier Falorni, est intervenu pour présenter le bilan de l’année écoulée. La digue du Boutillon ; l’emménagement dans la nouvelle mairie : des locaux neufs où l’on travaillera dans un « meilleur confort et dans une meilleure organisation » ; l’entretien d’autres bâtiments : la salle de gymnastique ainsi que les locaux qui reçoivent les gendarmes l’été. Un autre point, la rénovation de l’église Saint-Etienne, dont le clocher a été refait en 2005 ; depuis les efforts de restauration se poursuivent : enduits extérieurs, travail sur l’étanchéité, le pourtour de l’église, enfin les travaux intérieurs (sols, vitraux). Le tout sera terminé pour la fin 2019.
Pour ce qui concerne la voirie, la rue du Palais (une rue importante) est totalement réaménagée ainsi que le chemin des Palissas et la rue des Roses de mer. Au programme, cette année, la rue des Boulangers. Jean-Louis Olivier a insisté sur la nécessité de rénover la salle des fêtes en faisant, notamment, un effort sur l’acoustique. Il privilégie, également, l’accessibilité aux personnes handicapées dans tous les espaces publics.
Le premier magistrat de la commune conclut en mettant l’accent sur la détermination des élus à poursuivre tous les projets, de manière régulière, tout en s’adaptant aux baisses des dotations de l’Etat.
Gisèle Vergnon, maire de Sainte-Marie, a pris la parole en tant que conseillère départementale. Elle s’est attardée sur trois sujets. Tout d’abord l’aéroport de La Rochelle – Île de Ré qui est un élément important pour le développement de la vie économique rétaise. L’arrivée de la fibre (appuyée par des subventions du Département pour aider, notamment, les professionnels) dans un avenir très proche. Enfin, elle a affirmé que le Département ne « baisserait pas les bras » pour les aides financières concernant l’infrastructure routière.
Jean-Louis Olivier a invité l’assemblée à venir partager le verre de l’amitié devant un buffet copieusement garni.
Jacques Buisson
Gilles Duval – Maire de Saint-Clément-des-Baleines
Les travaux et projets continuent, pour une commune entièrement rénovée d’ici 2019
Les villageois comme les élus sont venus en masse samedi 14 janvier pour assister aux voeux de Gilles Duval.
En montant à la tribune, artistement décorée pour l’occasion, Gilles Duval maire de St-Clément des Baleines a chaleureusement remercié tous ses administrés, son équipe municipale, les pompiers, les associations, et les policiers « Mes remerciements vont également à tous les amis qui sont venus m’accompagner » a-t-il dit, en désignant les nombreuses personnalités présentes ; Jean-Louis Olivier, maire d’Ars, Jean-Pierre Gaillard, maire du Bois, Michel Auclair, maire des Portes, le major Deborde, le capitaine Greillier, le député Olivier Falorni, Mr le Curé Cottereau, et Lionel Quillet maire de Loix et président de la CdC.
Car c’est une tradition des plus conviviale dans l’île de Ré, qui entretient respect, entre-aide et fraternité que les maires voisins accompagnent les vœux de leurs collègues des autres villages.
Un maire heureux…
Saint-Clément est une commune où beaucoup de projets déterminants se sont réalisés cette année : en premier lieu la digue des Doreaux, qui représente 8,9 millions d’euros de travaux, en cours de finition, l’aménagement de la Pointe des Baleines, dont les travaux ont pu démarrer et qui se monteront à 3 millions d’euros, la réfection de la salle polyvalente qui avait quarante ans, et la destruction des quatre blockhaus de la Conche.
En prévision pour 2017, quelques travaux de voirie qui tisseront entre eux un lien homogène. La réfection de la rue du phare pour octobre 2017 qui reliera le parking du même nom, les espaces naturels et commerciaux de la pointe des Baleines, le rond-point de la Solitude et celui de l’entrée Est du village. Mais, pour ces deux derniers, les budgets devront être étalés sur 2017 et 2018, puisque le Département a déjà énormément subventionné les travaux cités plus haut.
…avec un bémol
Au vu de l’énorme travail accompli, Gilles Duval peut être un maire heureux, avec un bémol toutefois, celui du projet des logements du Moulin Rouge qui a été débouté par le Tribunal Administratif. « Ce sera pour une prochaine fois » a-t-il dit conjointement avec Lionel Quillet.
Pour l’avenir, de nouveaux projets se discutent tels une école de voile, des logements sociaux à l’entrée des Doreaux, la mise en oeuvre de 47 mouillages homologués par l’Etat à La descente à Bateaux de La Conche, et la demande de classement du village en station de tourisme, ce qui permettrait de percevoir une subvention supplémentaire qui serait bien venue à l’heure où les aides de l’Etat sont en diminution constante (moins 100 000 € en cinq ans).
A l’horizon 2019 nous promet Gilles Duval, la commune aura été entièrement rénovée. C’est donc dans la sérénité que les villageois ont applaudi leur maire avant de se jeter sur le goûter magnifiquement dressé à profusion, brioches, frangipanes, champagne et jus de fruits.
Véronique Hugerot
Gisèle Vergnon – Maire de Sainte-Marie-de-Ré
« Je vous aime les Maritais ! »
C’est par ce cri du cœur que Gisèle Vergnon a conclu la cérémonie des vœux dimanche 8 janvier.
La vie associative est particulièrement riche et dynamique à Sainte-Marie. Aussi la tradition veut-elle que ce soit la plus ancienne parmi la trentaine d’associations qui participe activement à l’animation du village qui ouvre la cérémonie en musique. La batterie fanfare a été comme chaque fois, chaleureusement applaudie et les Frères du Port ont réjoui la salle comble du gymnase avec leurs chants marins.
C’est en saluant cette vitalité associative que Madame le maire a débuté son discours, rappelant qu’elle contribue avec environ cent-cinquante animations par an et des commerces ouverts à l’année, à la qualité de vie de la commune. Niché entre mer et vignes le village le plus habité de l’île est riche de son identité rurale et Gisèle Vergnon a également souligné l’effort des agriculteurs qui a permis l’obtention du label « Territoire Bio » en juillet dernier, venu récompenser la commune pour « son engagement en faveur de l’environnement et la qualité de sa restauration scolaire ».
Un environnement presque sauvage par endroit au point qu’il faille le protéger. Le projet de digue à Montamer fait partie des cinq opérations en cours d’étude sur l’île, que la mairie aimerait voir concrétisé en tenant compte du plan de prévention des risques naturels (PPRN). En principe, les travaux devraient débuter au printemps prochain.
Un point sur les travaux
Si Lionel Quillet a malicieusement taquiné la maire sur les difficultés de circulation, celle-ci a rétorqué que « Sainte-Marie compte 70 km de voiries quand la plupart des communes sont en dessous de trente ». En effet les chantiers grondent un peu de toute part, et la patience et la compréhension des Maritais à cet égard ont été remerciées. « Sainte-Marie est un village qui bouge ! » disait lui même en préambule le Président de la CdC.
En 2016, la rue qui relie la Place d’Antioche à La Noue a été entièrement remise à neuve ainsi que les venelles et impasses attenantes. Parmi les plus jolies de France, l’Église s’est offert elle aussi, un lifting grâce au savoir-faire des artisans locaux.
Excepté les Ateliers Dazelle au ralenti pour malfaçon, les travaux avancent comme prévu et 2017 sera l’année des inaugurations. Le Cours des Écoles et l’ancienne école de La Noue (vouée à accueillir les associations) seront l’occasion « d’un événement convivial et joyeux » le 20 mai. Fin juin ce seront la salle culturelle des Paradis et le premier espace coworking de l’île qui ouvriront leurs portes.
Suivront dans la foulée, le grand espace polyvalent au rond-point des pompiers et la nouvelle crèche qui vient compléter la qualité des infrastructures et de l’encadrement scolaire et jeunesse. Une jeunesse largement prise en compte et qui verra l’agrandissement du centre de loisirs finalisé en 2018.
Parmi les projets qui vont prendre corps dans les mois à venir, l’aménagement de la zone des Fougeroux est l’opportunité de proposer quarante logements à loyer maitrisé supplémentaires et donc l’installation de nombreuses familles.
Et pour accompagner cet allant, cette énergie qui caractérisent Sainte-Marie : bravo aux trois bacheliers mention TB promotion 2016, qui se sont vus remettre (entre autres) les trophées de la Commune : Mahaut Patat, Mathieu Drillon et Rosalie Ferrara, malheureusement absente.
Marie-Victoire Vergnaud
Patrice Raffarin – Maire de Rivedoux-Plage
« Un village agréable, un village qui avance »
Le discours sera court à Rivedoux prévenait Lionel Quillet, salle des fêtes dimanche 8 janvier. « Alors que dire ? » plaisantait-il, sinon saluer l’émulation autour du marché couvert (on regrette qu’il ne soit ouvert à l’année), créant un centre bourg dynamique dans ce village idéalement situé.
Après le traditionnel accueil des nouveaux habitants, c’est précisément la question du logement qui occupe l’actualité de la commune. Les onze maisons à loyer modéré aux Breuils sont presque terminées et la commission d’attribution doit se tenir en février a indiqué le maire. Côté quartier dit « du Château », l’ancien camping des Tamaris acquis en décembre 2016 par la municipalité viendra, sous l’égide de la Communauté de Communes, compléter l’offre avec trente-cinq logements, des équipements sportifs (terrains de tennis, de boule, gymnase) et une salle polyvalente qui sera inaugurée en 2018.
Quant à la rue de la Lorieuse, la partie récemment préemptée servira un projet original de mise en beauté des espaces verts : « les jardins familiaux ». Ces aménagements seront à l’ordre du jour de la première réunion publique qui se tiendra en mars, tout comme la réhabilitation du dépôt des Charbonnières (entièrement nettoyé l’année dernière) et l’avancée de la piste cyclable vers Sainte-Marie.
« Le Pipit Rousseline » à Rivedoux L’autre point qui mobilise les élus concerne le renforcement des digues, sur ce territoire aux prises à deux versants littoraux. Lancé en 2013, le projet a d’abord piétiné en mode « cailloux blancs, cailloux gris ». Entre calcaire et granit le débat s’est poursuivi jusqu’à ce qu’en novembre dernier, une commission de défense d’espèces protégées demande une dérogation au nom du « Pipit Rousseline » petit oiseau rare qui semble-t-il ne niche qu’à Rivedoux (le Président de la Communauté de Communes nous enjoint tous à le déposer hors de vue si toutefois nous le rencontrons). Il faudra au moins six mois pour renforcer la digue le long de la rue du Moulin jusqu’à la rue des Écoles, travaux qui devraient s’achever début 2018 (le budget nécessaire à la mise en conformité de ce secteur prioritaire sur Rivedoux devrait avoisiner le million).
Patrice Raffarin a conclu à sa façon, amicale (après avoir souligné que 2017 se lit « SOIF » en miroir annonçant le pot de l’amitié) par un « Je suis fier d’être votre maire ! ».
Marie-Victoire Vergnaud
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