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Catherine Pichot, rencontre avec une passionnée
Récemment élue Présidente de l’AAMEC, Catherine Pichot s’inscrit dans la continuité… sans manquer de personnalité !
Nous la connaissons bien sûr… De la bibliothèque de Saint-Martin au Musée Ernest Cognacq en passant par d’autres associations dont elle est adhérente, Catherine Pichot et sa crinière bouclée sont l’une des figures du monde associatif insu- laire. Et si notre rencontre concerne avant tout ses nouvelles fonctions au sein de la vénérable Association des Amis du Musée Ernest Cognacq, la conversation sortira souvent du cadre. Communicante la présidente de l’AAMEC ? Sans aucun doute.
A l’AAMEC depuis… toujours
Ou presque, si l’on considère que l’association est née en 1930 avant de disparaître pendant la Seconde Guerre Mondiale pour finalement renaître en 1994. Voilà donc près de trente ans que Catherine Pichot est adhérente de l’AAMEC, travaillant au secrétariat avec les présidents successifs avant de devenir vice-présidente pour finalement succéder à sa complice Nanou Brault de Bournonville au poste de présidente. « Un prolongement naturel il est vrai », reconnaît Catherine dans un sourire.
Quelle ligne pour la nouvelle présidente ?
La même, l’ADN de l’association étant du reste clairement identifié. La raison d’être de l’AAMEC, c’est le rayonnement du Musée Ernest Cognacq (musée de l’Ile de Ré rappelle Catherine), sa promotion et sa valorisation, des actions de mécénat à travers l’acquisition et/ou la restauration d’œuvres mais aussi le soutien à la jeunesse, sans oublier la collaboration avec le COREPOR dédié au recueil du patrimoine oral rétais.
Moderniser en douceur
Pour Catherine Pichot, il ne s’agit donc pas de changer le fonctionnement d’une association qui réunit aujourd’hui des centaines de membres mais plutôt de le moderniser quelque peu.
« Il faut se rendre à l’évidence », souligne Catherine, « il y a un point de bascule entre les anciens et les nouveaux, et nombre d’anciens sont hélas partis », ajoute-t-elle non sans une certaine tristesse.
En positif, cette évolution naturelle ouvre sur d’autres méthodes pour communiquer, moins de papier et de courriers d’infos, sans oublier « un rajeunissement », souligne Catherine évoquant pour exemple la nouvelle responsable des animations Florence Chatin, qui travaillera en binôme avec Hugues Redinger, nouveau membre d’un Bureau renouvelé.
Concernant la programmation
Qui dit nouvelle équipe dit logiquement nouvelles initiatives, mais ce ne sera pas pour tout de suite, étant entendu que l’association s’attache aujourd’hui à mener à terme tout ce qui avait été programmé avant la crise sanitaire entraînant moult annulations. Citons entre autres réjouissances à venir la visite des écluses à poissons en compagnie de Jacques Boucard, une conférence emblématique sur « Sébastien Le Prestre, Marquis de Vauban » et une autre tout prochainement, introduction à l’Art contemporain (27 janvier) par l’Historienne de l’Art Pascale Lepinasse.
« Les visites de village sont également très appréciées » souligne Catherine Pichot. Une occasion de découverte pour de nouveaux venus sur l’Île de Ré, qui ont souvent une image un peu cliché du territoire.
Désormais Présidente de l’AAMEC, Catherine Pichot a fort à faire. D’autant qu’elle est toujours en activité et assumait déjà (toute seule) la fonction de coordinatrice de La Lettre de Clerjotte qui a retrouvé ses parutions. « J’ai besoin d’aide là-dessus », reconnaît-elle.
Sans augurer de l’avenir plus ou moins lointain, Catherine est formelle : « J’adore l’association et ne la quitterai jamais. Mais je suis une personne de passage » ajoute-t-elle aussitôt avec humilité, « c’est l’association qui est garante d’une certaine qualité. Le Musée est indispensable, il faut continuer à le porter et à le soutenir ».
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