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Caixa-Ça, le rythme dans la peau
Orpheline de son fondateur Pietro Marcucetti, l’association Caixa-Ça a retrouvé le bon tempo.
Il en était le chef apprécié… En disparaissant l’année dernière, Pietro Marcucetti a laissé un vide mais aussi un héritage à l’association qu’il avait créée en 2014. Rencontre avec Sandrine Charpentier, Présidente de Caixa-Ça depuis 2019 et Samuel Numan, chef en titre depuis septembre dernier.
Deux assos en une
« A l’origine, il y avait deux associations », explique Sandrine Charpentier. Une ici avec Pietro Marcucetti, et une autre à Rochefort. Entre les deux, les liens étaient nombreux, à tel point qu’elles finissent par fusionner en 2019 pour devenir la Batucada Caixa-Ça. Depuis, l’association vit un double rythme avec deux répétitions par semaine, l’une à La Flotte (salle de Bel-Air) et l’autre à Rochefort. Elle rassemble une quarantaine d’adhérents.
Un nouveau chef
Pas simple de remplacer une personnalité telle que Pietro Marcucetti. Pas simple d’ailleurs de trouver quelqu’un tout court, souligne Sandrine Charpentier, évoquant, outre la disponibilité, les qualités nécessaires à la direction et l’animation d’une telle formation musicale. Car, en effet, il faut faire avec les différentes personnalités en présence, s’imposer sans brusquer et surtout passer outre l’inévitable ‘c’était mieux avant’. Mais rien de tout cela n’effraie Samuel Numan, qui a la musique chevillée à l’âme. « C’est mon métier et ma vie, la musique ne peut être que positive », affirme ce multiinstrumentiste passionné. Alors pas de stress… Samuel cultive la coolitude ferme et « les choses se font », sourit- il. Comment a-t-il été recruté ? « J’ai des amis adhérents », raconte Samuel et « il est venu en immersion jouer et répéter » poursuit Sandrine.
Des évolutions ?
« L’idée de base était de partir de l’héritage de Pietro, une samba très respectueuse sur des bases solides », explique Samuel, ajoutant qu’il souhaite aussi élargir et ouvrir à des sambas plus modernes comme la samba funk ou encore reggae, plus africaine. Bref, casser un peu les codes à commencer par le style vestimentaire. « Nous avons choisi le noir et blanc avec une touche de jaune et surtout pas d’uniforme », poursuit Samuel qui souhaite que chacun ait « une identité personnelle ». Une forme de liberté qu’il trouve importante tant pour les musiciens pour donner relief et personnalité à l’ensemble.
Des prestations diverses
La Batucada Caixa-Ça est sur tous les fronts. Notamment celui de la jeunesse avec des stages dans les centres de loisirs pour adolescents et une section dédiée aux jeunes en projet. L’association s’adresse aussi aux familles avec des initiations et même aux séniors, avec une première initiative à Rochefort en mars dernier. « L’effectif a doublé », se réjouit Samuel assurant que la discipline est intergénérationnelle et qu’il n’y « a pas besoin d’être musicien ». « Il faut seulement avoir envie », poursuit-il ajoutant que « les nouveaux arrivants sont pris en charge par les anciens ». Et bien sûr, la formation participe à diverses manifestations.
Envie de découvrir la Batucada CaixaÇa ? Elle était le 25 mai dernier au Ré Handi Tour à La Couarde où elle reviendra le 6 juillet et le 14 juillet. Elle sera ensuite le 15 août au Bois-Plage. Et viva la Samba !
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