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- Travaux d’urgence suite aux dégâts liés aux coups de vent
Ca démarre dans tout le département !
Dans un courrier envoyé mercredi 8 janvier à madame la Préfète et au ministre de l’Environnement, Philippe Martin, le président du Conseil général, Dominique Bussereau, demande, suite aux dégâts sur les dunes et falaises du littoral charentais-maritime liés aux coups de vent du 1er au 6 janvier 2014, l’autorisation d’entreprendre des travaux d’urgence sur un domaine qui est propriété de l’Etat ; de pouvoir occuper le domaine public maritime pour leur réalisation ; ainsi qu’une participation financière du propriétaire à ces travaux.
Le niveau critique ayant été constaté et les enjeux identifiés, madame la préfète, hier, a verbalement approuvé la nécessité d’intervenir rapidement là où le risque est important.
Vers un changement de doctrine ?
Pour Lionel Quillet, vice-président du Conseil général, en charge des affaires littorales, « il s’agit là d’une décision très importante puisqu’elle risque de remettre en question la doctrine nationale qui stipulait : pas d’intervention sur les dunes et les falaises lesquelles relèvent du domaine dit de « l’éolien », c’est-à-dire d’un milieu régit par des phénomènes naturels. Seul l’anthropique était pris en considération, c’est-à-dire les digues. Preuve en est, le PAPI de l’île d’Oléron qui s’est vu amputé de 7 millions d’euros sur les 23 millions de travaux programmés, du fait que ces 7 millions étaient affectés à des travaux de consolidation de dunes ».
4 millions de travaux
Sur l’ensemble du littoral charentais-maritime, 29 points d’impact ont été recensés, certains proches les uns des autres, ce qui fait qu’au total 20 chantiers vont voir le jour. Trois, dès jeudi 9 janvier (La Palmyre, l’Anse nord de Fouras et La Perroche à Dolus d’Oléron), les 17 autres à partir de lundi 13 janvier 2014.
Hors surprise, le coût global de ces travaux est évalué à 4 040 000 € HT. Si l’Etat, propriétaire des lieux, veut bien accepter d’en prendre une partie à sa charge, Conseil général et collectivités afférentes honoreront à part égale la somme restante (exception faite pour l’île d’Aix pour laquelle la part du Conseil général sera plus importante).
Voir notre précédent article consacré à l’annonce de chantiers de pose d’enrochements sur les côtes
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