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La Banque Alimentaire recherche des bénévoles
Loin des clichés qui font de l’île de Ré, le repaire des « people » et des familles aisées, la Banque Alimentaire vient en aide à une quarantaine de foyers sur le territoire.
« Insulaires Sans Fortune, il y en a aussi ! » martèle Marcel Migné, président de l’association Ré Solidarité, qui, en partenariat avec le Lions Club, a créé il y a vingt ans, le relais rétais de la Banque Alimentaire. 3000 colis annuels sur l’île, distribués uniquement par des bénévoles, dont le nombre n’est plus en adéquation avec les besoins.
Lutter contre le gaspillage
Pour accomplir sa mission d’accompagnement des plus démunis, la Banque Alimentaire collecte, chaque jour, gratuitement des denrées auprès de plusieurs sources d’approvisionnements. Si l’Union Européenne et l’État participent en bonne part au maintien de cette grande association humanitaire, le gros des vivres provient des industries et supermarchés voisins, ainsi que des producteurs locaux. Concrètement, une dizaine de camions partent chaque matin en tournée dans tout le département, pour récupérer des produits proches de leur date limite de consommation, ou excédentaires. Les denrées récoltées sont alors acheminées à l’antenne de Périgny, qui fait office de zone de dépôt, afin d’y être stockées, triées et conditionnées. Attachées à proposer des produits frais, légumes, viande, yaourts, les banques alimentaires fonctionnent sur un circuit court, induisant l’implication quotidienne des bénévoles. Ces derniers s’affairent chaque aprèsmidi à former des colis homogènes destinés à être redistribués dès le lendemain aux 52 associations partenaires du département. « Sur la Charente-Maritime, 13 000 personnes bénéficient de l’aide de la Banque Alimentaire », indique Gilles Jouinot, le président. Il ajoute que sur ce site logistique, ce sont principalement les chauffeurs qui font défaut, pour assurer les tournées quotidiennes de ramassage.
Une distribution tous les 15 jours, pour nourrir les plus démunis
Le 23 septembre au matin, les bénévoles des associations partenaires de l’île, s’activaient à décharger les camions dans une salle de la base nautique à La Flotte. Tout au long de l’année, un mercredi sur deux, ils disposent les cageots de fruits et légumes, les bacs réfrigérés, et les produits secs au sein de la pièce. Les élus, membres des CCAS (Les Centres Communaux d’Action Sociale) participent alors à la composition équitable des colis, destinés aux bénéficiaires de chacun de leur village. Huit foyers à Rivedoux, beaucoup moins au nord, ces denrées (environ sept kilos de vivres par colis) sont presque immédiatement profitables aux familles. Bien entendu, ces livraisons respectent toutes les conditions sanitaires, du début à la fin de l’opération. Qui sont-ils, ceux qui ont faim ? « Des habitués malheureusement, et ils devraient être de plus en plus nombreux » déplore Marcel Migné. On ne sort pas de la précarité lorsqu’on est isolé, personnes âgées, familles éclatées, salariés et mêmes étudiants viennent compléter le panel. « L’idéal, serait que l’association cesse d’exister ; mais les demandes sont croissantes et promettent de l’être plus encore » annonce le résigné, qui voit les volontaires vieillir et les ayants-droit rajeunir. À midi et demi, Marcel et son équipe, ont la maigre satisfaction d’avoir prêté main-forte à 40 familles de l’île.
2 jours pour contribuer à la solidarité
Les clients des grandes surfaces sont invités, samedi 28 novembre, à participer à la journée de grande collecte nationale. Les bénévoles sont attendus à l’entrée de nos magasins pour guider les donateurs. Une autre journée départementale est programmée au printemps.
Pour renforcer l’équipe des bénévoles : 05 46 29 00 35.
La vérification des ressources des personnes aidées se fait à la Mairie ou au CCAS de la commune de résidence.
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