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Avec l’insertion professionnelle, bat le cœur social de La Flotte
Le maire de La Flotte attache une importance particulière à sa politique sociale. Il a ainsi intégré plusieurs dispositifs d’insertion professionnelle à la gestion des Ressources Humaines de la commune. En ces périodes de pénurie de personnel, cela représente en outre un vivier de recrutement intéressant.
Service civique : engagement et orientation
Ainsi, après 15 jours de stage en décembre, pour valider la pertinence de leur intégration dans l’équipe, deux jeunes Rétais, Maxence (18 ans) et Rémy (20 ans) ont-ils rejoint l’Accueil de Loisirs (ALSH) de La Flotte pour huit mois dans le cadre du service civique, grâce à UnisCité, organisme pionnier de ce dispositif en France. Celui-ci accompagne les collectivités et associations en la matière et met à leur disposition son agrément. D’une durée de six à douze mois, le service civique concerne des missions de solidarité, environnement ou culture et concerne des jeunes de 16 à 25 ans (jusqu’à 30 ans pour des personnes en situation de handicap). « Cerise sur le gâteau » pour Théo Cheminade, directeur du centre de loisirs, la présence de ces deux jeunes en service civique, en sus d’une équipe complète de huit animateurs pour 49 enfants, permet d’améliorer l’accueil des familles et d’imaginer de nouvelles activités pour les enfants. Chacun touche 600 € par mois (indemnisation de 489 € et la mairie verse 111 €). En recherche d’orientation, Maxence et Rémy apprécient ce milieu professionnel au contact des enfants et le statut de service civique leur permet d’avoir non seulement un accompagnement mais aussi des disponibilités pour éventuellement passer en parallèle un concours ou un examen. Maxence s’est ainsi inscrit au BAFA, qu’il passera au mois de juin prochain.
Apprentissage et insertion sociale
Coté mairie, deux jeunes étudiantes en apprentissage, Athis en licence ressources humaines, Laure en master urbanisme, alternent entre travail in situ et formation. Le mode d’alternance est différent d’une formation à l’autre (par exemple une semaine sur deux, ou deux jours sur cinq…), les tuteurs de ces apprentis adaptent leurs missions en fonction de ce rythme, « qui n’est pas un souci, si le tuteur anticipe bien et s’organise », explique Laure Péraudeau, DGS de la commune. L’antenne ADEF (Association développement emploi formation) de l’île de Ré, dirigée par Mylène Buisson, met à disposition régulièrement des demandeurs d’emploi auprès de la commune. Depuis le 1er septembre 2021, ce sont ainsi 20 collaborateurs qui ont pu travailler à hauteur de 6700 heures (96 collaborateurs depuis 2007) et 7 personnes ont été stagiairisées par ce biais (dont 5 ces deux dernières années). Nombre des personnels mis à disposition ont signé un CDD avec la Commune.
Ainsi, actuellement 4 mises à disposition sont en cours et 4 personnels issus de l’ADEF sont en CDD dont 2 sont destinés à être stagiairisés dans le courant de l’année 2023. Parfois cette voie de l’insertion sociale réserve de belles surprises. Ainsi Kumba, titulaire d’un Master, a-t-elle rejoint l’équipe communale depuis début janvier, où elle officie en tant qu’assistante communication et agent d’accueil. Entrée au service propreté de la collectivité, la mairie a découvert son potentiel et lui a proposé de l’intégrer au service communication en CDD, avant de lui proposer une stagiairisation pouvant évoluer vers la titularisation, si elle le souhaite.
La mairie fait également travailler sous convention deux associations d’insertion professionnelle : La Verdinière, association rétaise, assure notamment des travaux de débroussaillage, tandis que AI17, association départementale, assure l’entretien des espaces verts, du sentier littoral et des rues de la commune.
« Une volonté politique forte »
Loin d’être le fruit du hasard, Jean- Paul Héraudeau explique sa volonté forte de voir la collectivité jouer un rôle actif en matière d’insertion professionnelle : « Le Maire a des exigences politiques, la DGS et le DST font en sorte de veiller à leur bonne application. La Flotte est volontariste dans quatre domaines : service civique, mise à disposition de personnel Adef, apprentissage et conventions avec des associations de réinsertion sociale. Je tiens à souligner la réactivité de l’Adef, qu’on ne trouve pas toujours ailleurs dans la fonction publique. »
Responsable de l’agence Adef de l’île de Ré, Mylène Buisson confirme qu’elle travaille main dans la main avec tous les partenaires sociaux (Pôle Emploi, Mission Locale, Services sociaux, etc.) avec lesquels elle a réussi à bâtir un réseau sur l’île de Ré, ainsi qu’avec les collectivités locales : Communauté de Communes et les dix communes rétaises : « Seule, l’Adef n’y arriverait pas, nous travaillons – plus ou moins – avec toutes les mairies de l’île. Avec celle de La Flotte, nous avons tissé un vrai climat de confiance. »
En matière sociale, comme dans le domaine économique, les collectivités ont un vrai rôle à jouer, la commune de La Flotte en est bien consciente et endosse avec volontarisme ce costume sociétal.
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