Avant-dernier Conseil avant l’été
Passent les semaines et les conseils municipaux sans faire tomber les masques. A La Couarde comme ailleurs, les habitudes sont prises et seule la presse est présente, bien que quelques chaises attendent un éventuel public
Après celui-ci, un dernier Conseil se tiendra avant l’été mais sa date n’est pas encore annoncée. Il faut dire qu’entre élections et préparation de la saison, l’équipe municipale aura fort à faire. En ce 10 mai, treize points sont à l’ordre du jour.
Décisions modificatives au budget
« Déjà » annonce d’entrée M. le Maire. Il est vrai que le budget a été voté tout récemment. Mais il en va ainsi de la vie d’une commune. Citons pour exemple de ces modifications budgétaires la participation à l’étude mutualisée lancée par la CdC sur les besoins en logements saisonniers à hauteur de 1/11ème, le rachat d’une parcelle appartenant à l’Etat sur le parking du Boutillon pour un montant de 6 340,82 €, ou encore le financement des études techniques préalables au réaménagement des terrains de tennis (étude géotechnique des sols, diagnostic amiante du bâtiment devant être démoli et réfection des courts).
Demandes de subventions
Elles concernent l’enfouissement des réseaux Chemin de la Diligence, « suite logique du même effacement Chemin des Brardes », précise Patrick Rayton. Le coût des travaux est estimé à 26 754,98 €, sur lesquels le Département pourra apporter une contribution de 35% soit 9 364,24 € HT. Et tant qu’à poursuivre la démarche, une demande sera également faite pour la Route d’Ars.
Retour sur les courts de tennis. Selon l’audit réalisé en 2020 qui a permis « une visibilité à plus long terme », les courts 7 et 8 doivent être refaits en béton poreux pour une budget de 55 800 € HT. Pour cette réalisation, deux subventions, l’une du Département à hauteur de 25% et l’autre de la CdC pour 30%, laisseront à la commune un reste à charge de 24 570 €. Ajoutons que considérant le déroulement du Ré Handi Tennis à la fin juin, une demande de dérogation a été faite pour entamer les travaux.
Pourquoi une étude sur le logement saisonnier ?
Revenant sur le sujet, Patrick Rayton explique le caractère « réglementaire et obligatoire » de la prise en compte des besoins en logements saisonniers imposé par la loi Montagne 2. Pour la petite histoire, l’élu évoque l’oubli de l’Etat de préciser que cette loi « Montagne » concerne aussi les communes classées Tourisme du littoral. Résultat, un gros retard a été pris et les conséquences peuvent être lourdes, avec la perte des avantages des droits de mutation.
L’étude mutualisée prévue par la CdC aura donc pour objet d’identifier la réalité des besoins en volume et par périodes. Charge ensuite soit aux collectivités seules, soit avec elles et les employeurs, de proposer des solutions, « ces derniers ayant déjà fait pour certains une partie du travail » considère Patrick Rayton, ajoutant qu’il « y a plusieurs paramètres à maîtriser et des pistes à chercher, mais pas au détriment des résidents permanents ».
Goisil : « les résultats ne sont pas à la hauteur »
Sur le désenvasage récent du Chenal du Goisil, Patrick Rayton énonce clairement « ne pas être satisfait du résultat ». Rappelant brièvement le contexte un peu compliqué dans lequel les travaux se sont déroulés, avec une réalisation initialement prévue puis déclinée par le Département pour être basculée sur un prestataire (UNIMA), Patrick Rayton a constaté que « le volume prévu à l’origine n’est pas parti ». En cause sans doute, un problème de matériel et pour le Maire « une situation très ennuyeuse ». Souhaitant « une discussion ouverte avec le Département, il a demandé « une réunion pour évoquer les parties techniques et financières ».
Quelques autres sujets à noter
Après l’enquête auprès des commerçants, l’étude menée par la CCI est entrée dans la phase sur les habitudes d’achat des Couardais avec sollicitation de leur participation par le biais d’un questionnaire porté à domicile et muni d’une lettre T, et du côté de La Maline, quelques soucis de matériaux qui ne devraient pas pour autant contrarier la date de réouverture.
Également invité à ce conseil, un projet faisant déjà couler beaucoup d’encre, celui du Parc Éolien. « C’est un exercice difficile car nous devons rechercher des énergies renouvelables », explique Patrick Rayton. Mais il y a matière à des inquiétudes » pour l’élu qui demande au conseil de « rester vigilant », s’engageant de son côté à « faire remonter les infos qu’il pourra avoir ». « Il faudra sans doute que la collectivité prenne position », ajoute l’édile. Une position qu’il souhaite « pragmatique et objective », tandis que des membres du conseil font le lien avec la stratégie du Grand port maritime de La Rochelle souhaitant orienter son développement dans l’industrie des éoliennes.
Finissons sur une note positive et le plaisir non dissimulé de la 1ère adjointe Béatrice Turbé, montrant à l’assemblée le diplôme Terre saine obtenu par la commune et récompensant la démarche zéro pesticides dans tous les espaces publics relevant de sa responsabilité. Une note verte et responsable qui convient à la douceur de vivre couardaise.
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