Arthur Constancin sélectionné par les Maîtres Restaurateurs de France
Arthur Constancin voue une étonnante passion aux oliviers depuis l’enfance. A l’âge adulte, son savoir-faire l’a amené à créer L’Oliv’Ré, une entreprise rétaise en pleine expansion, remarquée il y a peu par l’association nationale des Maîtres Restaurateurs !
Ses études en management à peine terminées, Arthur Constancin s’est adonné totalement à sa passion pour l’olivier, cet arbre fruitier encore mal connu. Il savait ce qu’il voulait faire : développer une oliveraie dans l’île de Ré et produire une huile de qualité, dont la personnalité reflète le terroir. Par ailleurs, son rêve était de cultiver des olives dans des sites exceptionnels à découvrir à travers le monde. Les lieux sont importants pour l’imaginaire et proposent un véritable voyage gustatif qu’Arthur a finalement concrétisé avec le label Les Huiles du Monde.
Une aventure humaine pleine de richesse
Il n’y a pas d’école pour former les oléiculteurs. Le « savoir » est le résultat d’une transmission, de pratique, d’observation et de réflexion. Apprendre à cultiver une oliveraie est en soi une véritable aventure humaine. C’est ce qui est arrivé à Arthur : il a eu la chance d’être formé par un vieil agriculteur espagnol qui l’a trouvé digne de recevoir son enseignement. Quel que soit le territoire, le travail d’Arthur est axé sur l’obtention d’une saveur puissante et spécifique à la base de toute huile de caractère. De nombreux éléments interviennent dans le goût final : l’espèce de l’olivier, le climat qui l’entoure, le sol dans lequel l’arbre est planté et la manière dont il est cultivé. Arthur estime que le terroir intervient à 40 % dans le goût de son huile, le cépage à 40 % également et la patte de l’agriculteur à 20 %, cela laisse une belle marge à l’oléiculteur pour véritablement créer « son » huile d’olive.
L’irrésistible domaine de la Niña
C’est à l’occasion de cette formation en Espagne qu’Arthur découvre un site exceptionnel dans les montagnes catalanes, 4 hectares auxquels il ne résiste pas car ils correspondent parfaitement à son projet des Huiles du Monde. C’est dans ce premier domaine qu’Arthur se fera la main et apprend le métier d’oléiculteur. L’huile obtenue dans le domaine de la Niña, possède un goût fruité astringent, parfumé d’un arôme de romarin sauvage et de poivre vert. Cette montagnarde, 100 % naturelle, en conversion Bio est déjà commercialisée dans l’île et en France.
Le domaine 100 % rétais de l’île aux Oliviers
Cependant, l’île de Ré a toujours été la priorité d’Arthur qui s’intéresse depuis l’adolescence au développement des oliviers sur ce territoire. En 2020, il a acquis un terrain de deux hectares et demi, classé Bio engagé à Sainte-Marie. L’île aux oliviers est le premier domaine oléicole Bio de la façade Atlantique de l’île. Mais les oliviers demandent de la patience et la première récolte susceptible d’être exploitée n’interviendra qu’en 2024. D’ici là, les demandes administratives ayant été faites, Arthur aura obtenu son propre moulin et produira sa première huile 100 % rétaise, un travail de longue haleine dont les résultats risquent d’être intéressants. En 2021, poursuivant sa logique d’une implantation conséquente dans l’île de Ré, Arthur avait acheté un autre terrain de deux hectares et demi toujours à Sainte-Marie et qui complète le domaine de l’île aux Oliviers.
Producteur référencé par les Maîtres-Restaurateurs de France
L’association des Maîtres-Restaurateurs de France, qui défend une gastronomie savoureuse mettant en avant la qualité du produit, s’est intéressée à L’Oliv’Ré et l’a référencée en novembre 2021 en tant que producteur engagé du domaine de la Niña et des produit dérivés qu’Arthur a élaboré dans son sillage. Tout d’abord une huile bio infusée aux algues de l’île de Ré et créée en partenariat avec Algorythme, une jeune société de l’île de Ré. Les algues déshydratées lui donnent une typicité particulière. Et une huile « Duo de piments », le premier venant des montagnes du Cashmere et le second provenant des Caraïbes. Ces deux produits originaux qui trouvent leur place, sur une viande blanche, un plat de pâtes sont également utilisés par certains chefs pour des desserts.
En peu de temps, environ trois ans, Arthur s’est frayé un chemin dans l’oléiculture et ses produits sont commercialisés partout en France. Il a su rester fidèle à ses rêves tout en atteignant ses objectifs commerciaux. Et ce n’est qu’un début pour ce jeune homme de 24 ans pour qui la qualité et le travail font sens.
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