Ars-en-Ré, capitale olympique des OFNI

Tous les concurrents avaient joué le jeu de cette 7e édition en rendant hommage, chacun à leur manière, aux Jeux olympiques. Avec un clocher couronné d’anneaux olympiques, des guirlandes de médailles d’or ou encore des costumes de l’époque des JO de Paris de 1924, les Casserons ont cette année encore redoublé d’imagination, au plus grand plaisir de tous les spectateurs qui n’auraient raté pour rien au monde cette course du plus grand comique.

Sur la ligne de départ, les équipes sont survoltées, bien que conscientes des difficultés à venir. « On a rassemblé à l’aide de sangles deux planches, une de voile et une de paddle », s’amuse Françoise de La Fille du pêcheur pour qui c’est la 4e participation avec son équipe de saisonniers. « On s’y est mis hier soir et on a bossé dessus quelques heures mais nous n’avons pas eu le temps de la tester. On va bien voir comment elle se comporte ! Sinon… Paris a eu Céline Dion, Ars-en-Ré aura le Titanic ! » « Les In-supportables », quant à eux, ont rassemblé trois bidons en plastique de 200 litres sur lesquels une palette est posée. À l’arrière, un vélo muni de pales est censé faire avancer l’embarcation. « On ne l’a pas testé », avouent-ils également. « On a travaillé dessus une journée et on ne sait pas du tout ce qui va se passer une fois sur l’eau ! Du coup on a prévu que l’un de nous reste à l’eau pour palmer. »

Toutes ces embarcations, aussi farfelues soient-elles, avaient pour objectif principal de devoir flotter et d’arriver à avancer sur le parcours construit par l’AIA, l’association d’information arsaise, afin de ramener cinq bouées en forme d’anneaux olympiques. Dès le départ de la course, Les In-supportables se sont révélés le maillon faible de la course, chavirant sans cesse sous les rires bienveillants du public. « Merci aux In-supportables de nous rappeler que pour flotter, le centre de gravité d’une embarcation doit être le plus proche possible de la surface de l’eau », commente l’animateur au micro. « Comme le disait Pierre de Coubertin, » enchaîne-t-il, « l’important est de participer ! »

La course s’est terminée en une quinzaine de minutes sur une victoire de l’embarcation appelée « Attila ». Au total quatorze équipages ont tenté l’expérience cette année.