Après des mois d’organisation, un départ dans l’émotion
Reliant l’île d’Oléron à l’île de Ré, la dixième étape du Tour de France 2020 est véritablement « rentrée dans la légende de l’Histoire du Tour », selon l’expression des commentateurs sportifs venus sur place
« La plus plate des étapes mais peutêtre la plus belle », « marquant la légende du Tour de France », « trésor de nos territoires, beauté de nos terroirs » : Les commentaires médiatiques ont été dithyrambiques au matin du 8 septembre et au pied de la citadelle du Château d’Oléron, à l’occasion du départ de cette étape en Charente Maritime. Avec 3500 spectateurs présents, éloignés malgré tout par un protocole sanitaire rigoureux de la « bulle sanitaire » constituée des 650 encadrants techniques et coureurs cyclistes, l’étape fut même estimée par Amaury Sport Organisation (ASO), gérant de l’événement, comme la plus fréquentée depuis le début de ce Tour 2020. Reportée au mois de septembre en raison du contexte épidémique, l’édition accuse pourtant une baisse de public de 20% depuis son lancement le 29 août dernier. « C’était une très belle journée, une belle fête populaire et une belle opération. D’un point de vue touristique, grâce aux très belles images aériennes diffusées, on espère de belles retombées », confirme Lionel Pacaud, directeur de l’Office de Tourisme de l’île d’Oléron et du bassin de Marennes. Comme l’ont signifié le président du Conseil Départemental de Charente Maritime Dominique Bussereau, et le maire du Château et président de la Communauté de Communes de l’île d’Oléron Michel Parent lors de leurs discours précédant la course, l’événement reliant deux îles et deux citadelles semble avoir été « un bonheur et une fierté » pour bon nombre de charentais maritimes.
De l’intimité des marais à la notoriété
Sur la ligne de départ, l’effervescence était effectivement palpable, et le site de la Citadelle littéralement métamorphosé n’y était pas étranger. Passerelles éphémères, podium adossé à l’océan, village officiel installé dans l’enceinte fortifiée, le temps d’une matinée, Le Château d’Oléron s’est enivré de cette vélocité. Le long des cabanes d’artistes redécorées, au gré des bannières aux couleurs du maillot jaune ceinturant la ville ou encore face à l’écran géant de la place de la République, visiteurs et Casteloléronais ont littéralement respiré au rythme du compte à rebours, jusqu’au départ fictif des coureurs à 13h30. « C’est juste incroyable. On n’est pas près de revivre ça… », soufflait un père insulaire à son jeune fils, face au podium. « On le doit au combat mené par Dominique Bussereau et Stéphane Villain (maire de Châtelaillon-Plage et président de Charentes Tourisme, NDLR). Ça va être une carte postale unique. C’est un territoire bleu et vert, par son arrière-pays et son littoral, puis avec ses îles, Aix, Madame, Ré et Oléron, qui est fière d’accueillir le Tour de France. Cette fête populaire que l’on vit aujourd’hui est quelque chose d’extraordinaire parce que c’est la vérité de la France et l’authenticité de notre territoire », résumait Michel Parent à quelques minutes du départ. « C’est une très grosse organisation. Ça doit être un énorme coût, quelque part ça m’interpelle : est-ce que c’est forcément nécessaire de faire tout ça, aussi grandiose ? Mais j’espère que tout ça va avoir un impact par rapport aux visions d’Oléron, et que ça va attirer du monde à venir nous voir, sur ce joli territoire ! », commentait la nouvelle édile de la commune oléronaise de Saint-Trojan-les-bains, Marie-Josée Villautreix. Si durant plusieurs mois la question du coût de l’opération a effectivement été portée par certains élus ou habitants, la retransmission médiatique de la course fédère néanmoins chaque année environ trois milliards de spectateurs, constituant une vitrine prisée par toutes les régions de l’hexagone. « Votre territoire est tout simplement somptueux, et ce sont 190 pays à travers le monde qui vont le découvrir. Attendez-vous à les recevoir, car avec de telles images, il va falloir les accueillir… », a conclu Yann Le Moenner, directeur d’ASO.
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