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« Anticiper pour mieux sauver »
Le SDIS 17 (Service Départemental d’Incendie et de Secours) apporte une réponse opérationnelle aux risques de submersion et à leurs conséquences, avec comme devise « Anticiper pour mieux sauver », selon le Commandant Loup que nous avons rencontré.
Meilleure connaissance du risque ; prévisions météo précises ; alerte précoce ; déploiement des moyens de secours, de commandement et de coordination avant le sinistre ; priorisation en temps réel des interventions… sont autant d’éléments de la réponse opérationnelle du SDIS17 face à un risque de submersion marine.
Une submersion marine est une inondation temporaire de la zone côtière, générée par la mer voisine lors d’évènements météorologiques et/ou océanographiques d’ampleur inhabituelle.
Xynthia a réveillé les consciences de tous. On le voit localement avec les différents dispositifs de suivi, de prévention, d’alerte, de coordination des moyens au niveau des collectivités territoriales que sont le Département, la Communauté de Communes et chaque Commune de notre territoire.
Un exemple, autour du Port d’Ars-en-Ré
La mise en place mardi 17 février dernier du barrage anti-submersion autour du port d’Ars en Ré en est une illustration. Il s’agit de gros boudins PVC disposés par les services techniques de la commune tout autour du port, et remplis d’eau par les pompiers de la caserne. Cette protection doit permettre d’éviter un débordement trop important du port vers le centre village.
Les pompiers du département ont également totalement intégré le phénomène de submersion marine dans la notion de risques naturels. Le dispositif de réponse a été adapté en fonction des leçons tirées de Xynthia via les retours d’expériences, les recherches scientifiques, les modélisations…
Grandes marées, hauteur d’eau, influences météorologiques sont autant de facteurs suivis de prêt par les services du SDIS 17, notamment en ce début d’année.
Ainsi, selon les prévisions de Météo France et le niveau d’alerte, des procédures opérationnelles ont été mises au point. Aujourd’hui, toute la chaîne de commandement a été formée à la réponse à adopter face à un tel évènement.
Le déclenchement d’une alerte repose non seulement sur les interactions gravitationnelles, c’est-à-dire sur le calendrier des marées avec un coefficient et une hauteur d’eau, mais aussi sur les influences prévues de la météo (pression atmosphérique, vent, vague, houle…)
Alerte de niveau rouge
La réponse à une alerte de niveau rouge, niveau d’alerte le plus élevé, compte trois phases.
La phase préparatoire, avant l’évènement, consiste en la re-couverture opérationnelle du département. Ainsi un détachement comportant des moyens humains et matériels seront envoyés sur les secteurs dits « isolés », tels que la commune de Loix par exemple.
La gestion de l’urgence, pendant l’évènement, concerne le secours à la personne, la sauvegarde et la mise en sécurité des personnes et des biens.
La phase post-urgence est celle à l’occasion de laquelle seront traitées les opérations diverses, visant le retour à la normale.
Face à un tel phénomène naturel, qui par définition reste aléatoire, l’objectif est donc bien de pouvoir faire face, rapidement et efficacement, tout en ayant la capacité de s’adapter…
Voir nos développements consacrés au PGRI, plan de gestion des risques inondation (île de Ré) et au risberme
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