Adjointe auprès du maire depuis six ans, Danièle Pétiniaud-Gros lance sa campagne
La candidate a réuni un aréopage de personnes compétentes et volontaires pour regarder dans une même direction, sa liste n’est pourtant pas encore finalisée.
Dans une dynamique de réflexion sur l’avenir
Pour Danièle Pétiniaud-Gros, il ne s’agit pas de réformer par principe, mais d’étudier les données actuelles pour envisager l’avenir. À commencer par la question du logement. Quels sont aujourd’hui les besoins en la matière pour les travailleurs saisonniers ? Et pour la demande à l’année ? Sur quelles garanties les propriétaires qui louent aux saisonniers peuvent-ils compter ? Un audit sur ces points est indispensable, elle réfléchit aussi avec son équipe à ce que pourrait être un nouveau programme de logements. Et bien que cette question du logement reste intrinsèquement liée à la finalisation du PLUi attendue cette fin d’année, une rénovation de bâtiments municipaux est un début de réponse.
Tourisme : le paradoxe de l’île de Ré
Pour inscrire le tourisme dans un mode de développement durable, une réflexion est à mener collectivement avec la population. Sur ce point, rien n’est à négliger et surtout pas la communication sur les petits gestes du quotidien : tri sélectif, bon comportement, respect des codes de la route et des pistes cyclables… La candidate propose de développer des points de rencontre privilégiés (comme les terrains de sport, l’école de voile, le marché) entre population locale, estivale et de passage.
La parole aux jeunes
Issue de l’Enseignement, Danièle Pétiniaud-Gros a exercé les métiers de professeure, de formatrice pour enseignants et de directrice d’établissement. Ayant passé sa carrière auprès des jeunes, elle comprend tout particulièrement leurs attentes et leurs besoins. Son projet entend laisser la parole aux jeunes avec, pourquoi pas, l’instauration d’un conseil municipal des jeunes.
Que veut-on laisser aux générations futures ?
C’est encore dans l’examen du présent que la candidate mène sa réflexion pour l’avenir du village. En matière d’activité économique, le développement du marché d’hiver serait un plus pour dynamiser la vie à l’année. Un dialogue fructueux est d’ores et déjà engagé avec la CdC sur l’avenir des bâtiments de la DDE sur le port. Pour la santé publique, des améliorations sont encore à envisager par l’augmentation de la capacité d’accueil de professionnels de santé et par plus de services à la personne.
Concernant la culture, la candidate se laisse le temps de faire mûrir quelques idées intéressantes.Et, dans un village où, de la crèche à la maison de retraite, toutes les tranches d’âge sont représentées, la candidate, bien consciente des problèmes de société, mentionne la fracture électronique encore bien trop forte ici, évoque en souriant un boulodrome et affiche son souci du bien vivre ensemble dont les nombreuses associations du village sont le pilier. Cela passe aussi par l’amélioration de la communication entre le citoyen et sa commune, qui pourrait gagner en qualité grâce à des référents de quartiers.
En matière de sécurité face aux risques naturels et technologiques, la prévention s’impose en développant la culture du risque dès les petites classes. Enfin, les dossiers en cours tels la poursuite des travaux de réfection de l’église, la défense des côtes ou l’entretien du port, feront l’objet de sa plus grande vigilance.
Une réunion publique se tiendra au mois de décembre.
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