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Activités en hausse et extension du périmètre syndical à l’ordre du jour

L’Association syndicale autorisée des Etangs et Marais d’Ars, tenait son assemblée générale ordinaire le 26 juin à Ars-en-Ré devant les propriétaires de marais, dont elle défend les intérêts.
Une association à la compétence reconnue, qui développe aussi ses activités au service des collectivités et qui devrait élargir son champ d’action pour répondre aux besoins des propriétaires, dans le cadre du canton unique de l’île de Ré.
Les marais, un lieu de vie au rôle écologique majeur
Les marais rétais d’Ars-en-Ré abritent de nombreuses activités professionnelles : saliculture, pisciculture et ostréiculture, sans oublier les marais de loisirs hérités d’une longue tradition familiale qui aujourd’hui permettent à leurs heureux propriétaires d’y élever des crevettes royales ou des dorades pour leur consommation personnelle ou le plaisir de leurs amis. 223 propriétaires adhérents bénéficient sur 582 ha de marais, des services et prestations de l’AEMA pour l’entretien de leur marais : création de passage, curage, terrassement divers, entretien des prises d’eau, gestion de l’espace, arrachage de plantes envahissantes… qui nécessitent des compétences spécifiques et une coordination avec d’autres usagers du marais. Un travail qui ne se limite pas aux particuliers puisque la Communauté de Communes et les mairies font souvent appel aux moyens techniques de l’AEMA, qui intervient entre autres dans le cadre du Contrat Territorial des Milieux Aquatiques (CTMA) signé avec la CdC, pour gérer l’hydraulique des marais.
Extension du périmètre syndical : la procédure est lancée
Historiquement développé autour de trois secteurs : la Fabrique, les Herbiers, et le Torse, le périmètre syndical de l’AEMA devrait s’étendre à tous les marais rétais pour répondre à la fois aux demandes exprimées par des propriétaires et par la Communauté de Communes. La procédure de consultation des propriétaires de marais porterait aussi sur les 426 propriétaires non adhérents qui possèdent 996 ha de marais. Benjamin Courtadon, le directeur, est épaulé dans cette démarche compliquée par le travail remarquable de Mehdi Barriaux, applaudi par l’assistance et encouragé par Lionel Quillet qui proposa le soutien technique des services de la CdC selon les besoins.
Pour boire et déboire, ou protéger les marais d’une éventuelle pollution maritime, la gestion des systèmes hydrauliques des marais nécessite l’entretien ou la création d’ouvrages collectifs. Autre intérêt collectif de l’intervention de l’AEMA : les marais agissent comme des éponges en cas de submersion et sont un élément de sécurité pour l’île de Ré. Il est donc important que l’ensemble des marais soit entretenu, ce que permettrait la procédure d’extension du périmètre syndical de l’AEMA.
Des activités en plein développement
Avec des moyens techniques adaptés pour travailler dans les marais et respecter un environnement fragile, l’équipe de l’AEMA est intervenue sur de multiples chantiers qui vont de la réfection de prises d’eau, au modelage de nouveaux bassins, en passant par la remise en état de marais, le curage de chenaux, de ports, l’enlèvement d’algues vertes (800 tonnes en 2014 et déjà 400 tonnes en 2015) etc… Le diaporama commenté par Benjamin Courtadon témoignait de la technicité et du professionnalisme atteint par l’équipe AEMA. Avec un chiffre d’affaires 2014 de 713 000 euros, en augmentation de 4,2 %, abondé à 70,5 % par des travaux institutionnels, et une gestion des investissements très suivie, l’AEMA est une entreprise stable, performante, d’intérêt général, au budget équilibré. Le résultat de clôture est porté – après intégration des résultats précédents – à 225 744 euros. Le budget 2015 est voté en équilibre à 746 550 euros.
Rapports moraux, budget, délibération, renouvellement du Conseil d’administration furent votés à l’unanimité. Jean-Bernard Ansoud affirmait en conclusion de son rapport moral que « l’AEMA poursuit toujours et améliore sans cesse ses actions, reste en symbiose avec la politique du Président de la CdC et des dix maires composant la Communauté de Communes. Ceci afin de se rapprocher d’une excellence environnementale indispensable dans un milieu si fragile et remarquable en site NATURA 2000, labellisé RAMSAR dans le respect de l’identité de notre île de Ré. »
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