A Saint-Martin, le logement saisonnier avance
Au menu du Conseil municipal, vie associative et patrimoine mais aussi sujets d’actualité exigeants.
Rondement mené comme il est d’usage, le Conseil municipal martinais du lundi 15 mai a mixé dans une ambiance détendue des sujets divers, tous importants pour la vie de la commune.
Flux financiers
Soutenir d’un côté, rentabiliser de l’autre. Au budget principal de la commune, les élus votent à l’unanimité les subventions accordées aux associations pour 2023, soit une somme de 66 310 K€. Elles ont été présentées par le conseiller municipal délégué Jean-Louis Ruault, que le 1er adjoint Alain Bednarek a remercié pour son travail. « La commune est toujours présente pour les associations à hauteur de 65 à 70 K€ et c’est une fierté pour nous », ajoute-t-il.
Autre vote financier, celui des tarifs des hébergements pour travailleurs saisonniers. Un sujet à fort enjeu sur lequel Saint-Martin avance par étape. Pour l’heure il s’agit de formaliser les conditions d’accessibilité aux emplacements réservés au camping municipal (cinq nus, deux tentes de 2 chambres et un mobil-home de 3 chambres), mais également au Centre d’hébergement de la place de la République (Maison des Associations), proposant d’ores et déjà six couchages. Bail de droit commun pour le premier, bail mobilité pour le second, toujours entre le saisonnier et la commune, celle-ci n’ayant pas souhaité impliquer les employeurs. En revanche, ces derniers seront obligés de prévenir en cas d’interruption de contrats de travail qui seront vérifiés. Pour ces différents types de logements, il en coûtera entre 180 et 400 € maximum aux candidats.
Logement saisonnier suite…
En conformité avec la loi Montagne, Saint-Martin, comme toute autre commune touristique, doit signer une convention avec l’Etat. Le diagnostic établi par un cabinet d’ingénierie montre une carence de 149 lits sur la commune (pour 672 sur l’ensemble du territoire). Après soustraction des 25 lits trouvés par la CdC par d’autres biais, reste une carence de 124 lits, que la municipalité s’estime en mesure de résorber à plus de 40 %. Comment ? Outre les hébergements évoqués ci-dessus, Saint-Martin a d’ores et déjà programmé l’ouverture totale du centre d’hébergement et l’opportunité de 50 lits disponibles au Collège (en 2024 seulement et l’absence des gendarmes pour cause de Jeux Olympiques), mais aussi l’ouverture d’une maison semi collective et la construction d’un logement au camping en 2025, puis la transformation de l’actuel centre de secours et la création d’un camping réservé après acquisition du terrain du Préau (nécessitant une révision du PLUi) à l’horizon 2026.
Moderniser l’éclairage public
Autre enjeu important pour l’environnement et le budget. Sous le signe de la maîtrise de sa consommation énergétique, la municipalité martinaise a décidé d’appuyer sur l’accélérateur par la modernisation de son éclairage public via le passage en luminaires LED. Déjà réalisé sur le quartier de la Cible, il s’agit maintenant de s’attaquer à l’intra-muros, en deux étapes délimitées géographiquement entre haut et bas du village. Pour cela, les élus votent, pour la première phase, une demande de subvention de 42 K€ au titre du « Fonds pour l’accélération de la transition écologique dans les territoires », autrement nommé Fonds Vert. A noter que les vieilles lampes seront, quand ce sera possible, récupérées par la Société Citéos et que « la température de couleur moyenne » des éclairages respectera faune et flore.
Et comme à Saint-Martin le patrimoine n’est jamais loin, concluons par les collections du Musée Ernest Cognacq, enrichies de dons généreux que Patrice Déchelette ne manque pas de saluer, et la convention de don signée avec l’AAMEC*, l’association souhaitant financer à hauteur de 2 140 € la restauration du mobilier archéologique découvert sur l’épave de Saint-Clément des Baleines, objet de fouilles délicates depuis plusieurs années.
AAMEC : Association des Amis du Musée Ernest Cognacq
Lire aussi
-
Politique
Signalétique des voies cyclables, où en est-on ?
On en entend parler depuis un moment mais la situation a-t-elle changé ?
-
Politique
Département : « Tout ce qui a été voté sera fait »
Alors que la dernière séance pleinière du Conseil départemental a confirmé l’état très préoccupant des finances du Département de la Charente-Maritime, les conseillers départementaux de l’île de Ré ont tenté de rassurer, relativisant quelque peu le discours de la présidente.
-
Politique
Séance municipale animée au Bois-Plage
La pugnacité des débats n’est pas chose extraordinaire au Bois-Plage, mais il aura fallu quand même près de trois heures pour mener à terme l’ordre du jour du 25 septembre.
Je souhaite réagir à cet article