A La Couarde, acte 1 pour le projet logement
Après l’annulation de celui du mois de mai, deux Conseils municipaux en un attendaient l’équipe municipale couardaise le 26 juin.
Au menu, décisions modificatives aux différents budgets, ressources humaines mais aussi petits et grands sujets faisant la vie du village.
Importante cession de parcelles
Voilà une délibération qui était attendue puisqu’elle marque la première étape d’un grand projet.
Par un vote unanime, l’équipe municipale cède 5 845m² (sur trois parcelles) du patrimoine foncier couardais à la Communauté de Communes, en vue de réaliser le projet de logements à loyers maîtrisés du Petit Noue. Le prix demandé par La Couarde, soit 94€ le m², a été accepté par l’intercommunalité. Comme le rappelle Patrick Rayton, il ne s’agissait pas de tirer profit de la transaction mais de financer par celle-ci les travaux nécessaires au réaménagement de l’environnement proche (camping, skate parc ou encore délocalisation de certains services).
La signature définitive devrait intervenir avant la fin de l’année. S’ensuivra le dépôt du permis de construire, précédant le temps des travaux en 2025 pour une livraison prévue en 2026. De son côté, la municipalité a déjà lancé l’étude sur la transformation du camping et une première réunion est annoncée début juillet.
Sur le logement saisonnier
Comme les autres communes, La Couarde concrétise les impératifs de la loi Montagne concernant le logement saisonnier en passant Convention avec l’Etat. Selon le diagnostic mené par la CdC, le besoin couardais en la matière se monte à quarante lits environ. Pour y répondre, la municipalité a acquis l’ancienne « Maison des artistes », désormais en fonction. Elle propose également un accueil au camping municipal tandis qu’une troisième action consiste à accompagner les employeurs « dans la formation et la fidélisation de leurs saisonniers ».
Et justement, la Maison des saisonniers n’est pas pleine car arrivée tard sur le marché en raison des contraintes de rénovation. Alors plutôt que d’avoir des chambres vides, le Conseil municipal préfère assouplir temporairement ses critères d’attribution, ouvrant l’hébergement à des employeurs extérieurs à la commune ou encore aux établissements publics comme le SDIS pour exemple.
Plus de présence pour le marché
Déjà évoquée, la question de l’élargissement de la période obligatoire d’ouverture du marché du Mail « aux vacances de La Toussaint, de Noël et de Février pour la zone dite de Paris » a été tranchée favorablement par la Commission paritaire avec quelques aménagements, excluant notamment les vacances de février. Une décision conjointe entre Commune et commerçants qui reste une bonne nouvelle pour le dynamisme commercial du village : « ça va dans le bon sens », résume M. le maire.
En faveur de l’environnement
Patrick Rayton l’avait annoncé, la préservation de l’environnement et des ressources sera au coeur de chaque projet de cette mandature. Une volonté se concrétisant de multiples manières, en récupération d’eau de pluie par travaux de voirie du quartier d’Antioche, par une étude sur l’installation de panneaux photovoltaïques sur le toit de la mairie, par une réduction de l’éclairage public, ayant déjà mené à une économie de 70% des coûts énergétiques, mais aussi par la désimperméabilisation de la cour de l’école. Pour cela, la municipalité a choisi de se faire accompagner par l’ONG Bleu Versant, qui a déjà oeuvré à Rivedoux, par exemple. Ce projet sera participatif et étalé sur plusieurs années par tranche de travaux subventionnables à hauteur de 70% par l’Agence de l’Eau Loire-Bretagne, sous réserve que « 100% des eaux de pluie tombant des toits des bâtiments soient infiltrées dans la cour ».
D’autres sujets porteurs seront validés lors de ce dernier Conseil avant la rentrée. Citons pour conclure l’approbation du Contrat de Proximité avec le Département ou encore la validation de l’usage du droit de préemption pouvant être rétrocédé à la Commune par la CdC dans le cadre de projets communaux comme l’acquisition de biens pouvant servir à créer du logement à l’année. « Pas évident de trouver une cohérence entre prix et nombre de personnes logées mais il ne faut pas se couper d’éventuelles opportunités », estime M. le maire.
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