- Économie
- Anniversaire Ré à la Hune
15 ans de passion pour la vie rétaise
Pour toute l’équipe de Ré à la Hune, le mardi 30 août ne fut pas un jour ordinaire car celui d’une belle fête célébrant les quinze ans de votre journal.
Il est des anniversaires qui marquent plus que d’autres et quinze années d’existence, ça se fête ! C’est en tous cas ce que souhaitait Nathalie Vauchez, fondatrice du journal Ré à la Hune et de la société Rhéa Marketing (qui fêtait elle ses vingt-trois ans !).
Quinze ans, cela en fait des heures passées auprès de tous ceux qui font vivre notre belle Île de Ré, entreprises, commerces, producteurs locaux, associations et leurs bénévoles, artistes, clubs de sport et de loisirs, élus bien sûr et j’en oublie sûrement. Quinze ans, cela en fait des articles à écrire avec toute l’exigence que requiert notre beau métier, l’information. Informer, ce n’est pas anodin, c’est une passion et, osons-le dire, une responsabilité.
Magic Java
Il fallait, pour accueillir tous les invités, un lieu vaste, atypique mais aussi fédérateur et convivial. Alors oui bien sûr, le choix s’est immédiatement porté sur La Java des Baleines. Et elle vaut le détour ! Nombreux sont ceux qui l’ont découverte à cette occasion, et y retourneront sans aucun doute la saison prochaine !
Sous le grand chapiteau, la troupe d’Ophidie Circus fait le show, mélange de grâce et de poésie jusqu’à cette spectaculaire robe de feu de Marie La Bohème qui clôturera la soirée, tandis que le Trio Tsigaiska donne le ton d’une ambiance musicale joyeusement jazzy. Dans les verres coulent de délicieux cocktails concoctés par l’équipe de La Java et du Trousse-Chemise d’Uniré, et les convives se régalent des saveurs parfumées d’originaux Crub’s, makis, et beignets de Matahari.
L’humeur est à la joie simple et au plaisir d’être ensemble. C’est toute « l’Ile de Ré qu’on aime tant qui se retrouve ici », constate Nathalie Vauchez, qui compte aussi parmi ses invités des enfants, heureux de se retrouver en cette avant-veille de rentrée scolaire.
Quelques mots…
Les discours, ils seront brefs et chaleureux. « C’est un immense plaisir de vous voir ! Il y a toutes les générations de l’île et des personnes que je n’ai pas vues depuis dix ans ! », se réjouit Nathalie devant l’assistance rassemblée. Émue, elle évoque ce métier passion qu’elle s’est choisi il y a quinze ans, et tente de n’oublier personne dans des remerciements sincères à tous ceux sans lesquels le journal n’existerait pas. Les annonceurs bien sûr, nombreux et extrêmement fidèles, les diffuseurs du journal, les partenaires de l’entreprise, les élus : « Ils ne sont pas toujours faciles à traiter les élus, je ne vous le cache pas, ils nous donnent beaucoup de matière », sourit Nathalie qui n’oublie pas – s’autorisant une petite incartade personnelle – de remercier sa fille Manon « elle subit Ré à la Hune jour et nuit depuis onze ans dans sa vie personnelle », sa soeur Dominique « qui représente mon père sans qui je n’aurais pas mené cette aventure. Il m’a donné le goût du combat et la force de travail que j’ai, malgré tous mes défauts, ainsi que cet amour profond de l’île de Ré que nous partagions », et toute l’équipe du journal, commerciaux, administratifs, graphistes, distributeur et des rédacteurs qui « ont tous du caractère et sont libres d’écrire ce qu’ils veulent ».
Et de l’émotion
« Si je comprends bien, il faut commencer par remercier les annonceurs car c’est grâce à vous que nous avons un journal de qualité sur l’Ile de Ré. On l’attend toujours avec impatience », souligne Mme le Maire de Saint-Clément. « Ce que j’aime chez Nathalie Vauchez c’est bien évidemment son caractère », ajoute Lina Besnier. « C’est une femme comme moi, une femme qui ne se laisse pas faire et vit de ses passions et en cela je la remercie ».
« Quand on est entre Lina Besnier et Nathalie Vauchez, niveau caractère, on ne manque de rien ! », enchaîne le Maire de Loix et Président de la CdC, Lionel Quillet, donnant le ton de son intervention.
« Je voudrais d’abord remercier toute l’équipe de Ré à la Hune car je le sais, ce n’est pas simple tous les jours. J’ai un peu l’impression d’être dans une réunion de famille et je suis heureux que l’on soit à La Java », ajoute-il, évoquant brièvement le combat de Lina Besnier pour que le lieu puisse se déployer et vivre ici. « On est dans la famille rétaise de la permanence » conclut-il, avant de faire l’éloge d’un journal qui est pour lui « la meilleure plume de l’Île de Ré ».
« Si vous voulez un article fouillé, si vous voulez comprendre l’île de Ré, vous lisez Ré à la Hune et ça c’est Nathalie » poursuit Lionel Quillet en un message qui au-delà d’elle seule, s’adresse à tous les chefs d’entreprise et plus particulièrement aux femmes : « Quand on est une femme, quand on se bat comme ça… J’ai tout connu avec Nathalie, les limites financières, celles de s’arrêter, les désespoirs de l’hiver, les tensions formidables, les remises en cause… il faut beaucoup, beaucoup de courage. Alors pour les femmes et surtout pour Nathalie… Elle a un courage exceptionnel. La passion mène à tout mais pour une femme chapeau. Et pourvu que ça dure ! » L’intéressée ne dit mot, évidemment très émue.
Le temps des bougies
Et du gâteau, qui arrive en musique. Comme il se doit, il est de belle taille, à étages et décoré de certains des dessins de notre illustrateur Philbar, reproduits en sucre. Ajoutons qu’il est délicieux et qu’on le doit au talent du pâtissier Christophe Roquet. S’y ajoutent de moelleux macarons et un gâteau au chocolat. Place à la gourmandise !
Dehors la nuit est tombée. Petit à petit, la « famille rétaise » quitte une Java des Baleines encore bruissante de musique et du brouhaha des conversations mêlées. Le rideau tombe jusqu’à la saison prochaine. A nous, équipe du journal, il nous semble que l’ensemble de nos invités a passé une belle soirée, ce qui nous sera confirmé les jours suivants par de nombreux messages.
Puisqu’il me faut conclure, j’ai aussi envie de dire merci. Et si je parle en mon nom, je ne pense pas que les membres de l’équipe renieront mes propos. Merci à Nathalie pour nous avoir emmenés dans cette belle aventure. C’est vrai elle a du caractère et nous aussi. Alors oui, ce n’est pas facile tous les jours. Mais nous apprécions aussi à sa juste valeur sa puissance de travail, son exigence et son éthique. Elle ne lâche jamais rien et c’est tant mieux.
Et puis bien sûr, merci aux annonceurs, aux élus, aux présidents d’associations qui nous accordent leur confiance. Merci au député Olivier Falorni qui, bien que retenu par d’autres obligations, tenait à être représenté en la personne de Frédéric Milliet. Par leur présence ou leurs propos, tous ont fait de cette soirée un moment particulier donnant du sens à notre travail de tous les jours. Et oui Monsieur Quillet, cela va durer, en tous cas nous ferons tout pour cela.
C’est sûr, parmi les invités, certains n’ont pas pu venir et il était difficile de convier tout le monde sauf à réunir presque toute l’Ile de Ré. Car n’oublions pas nos lecteurs. Merci à eux de leur fidélité, de leur reconnaissance, de leur enthousiasme si souvent manifesté tout au long de l’année. A notre échelle, nous essayons, nous aussi, d’être acteurs de notre territoire. Motivés, passionnés… et résolument positifs !
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